Zusammenfassung |
Dieser Forschungsbeitrag untersucht die Beziehung zwischen
Schule und Familie im besonderen Kontext benachteiligter
städtischer Wohnviertel (siehe SNF 162806). Es sollte
herausgearbeitet werden, wie sich die Partnerschaft zwischen
Schulen und solchen Familien gestaltet, denen ein schulisches
Umfeld in sozialer und kultureller Hinsicht fremd ist.
Lehrerinnen und Lehrer sind dazu angehalten, sich mehrmals im
Jahr mit allen Eltern zu treffen, und noch regelmässiger mit
solchen, deren Kinder Schwierigkeiten in der Schule haben. Der
Schwerpunkt der Untersuchung liegt auf diesen Treffen und der
Art und Weise, wie Eltern mit Lehrerinnen und Lehrern
kooperieren. Das Projekt basiert auf einer Umfrage, die in drei
Primarschulen im Kanton Genf durchgeführt wurde und bei der es
um die direkte Beobachtung der vielfältigen Kommunikationsformen
zwischen Lehrpersonen, Eltern und Sozialpädagoginnen und
Sozialpädagogen sowie um Interviews mit verschiedenen Fachleuten
ging. Die Autorinnen und Autoren zeigen auf, dass Lehrerinnen
und Lehrer bei der Elternbildung zurückhaltend und verlegen sind
und sicherstellen wollen, Risiken durch den Einsatz von
Allerweltsrhetorik, wohlwollendem Gebaren, unverfänglichen
Themen oder «sanften» Taktiken zu minimieren. Elternbildung
beschränkt sich jedoch nicht auf Zwang und Standardisierung:
Einige Lehrerinnen und Lehrer nehmen eine explizit beratende
Haltung ein und akzeptieren die Möglichkeit von Konflikten;
andere verfolgen eine weniger asymmetrische und weniger
erzieherische sowie stärker befähigende Zielsetzung, indem sie
laienhaften Fähigkeiten einen eigenen Wert beimessen.
Lehrerinnen und Lehrer sind oft hin- und hergerissen zwischen
dem Wunsch, mehr über das private Umfeld der Familien zu
erfahren und mit ihrer Ansicht nach geeigneten Ratschlägen
einzugreifen, und der zeitgemässen Vorstellung von einer
Beziehung, die auf Kooperation beruht. Da sie weder eine
erzieherische Haltung einnehmen, noch in der Lage sind, die
Erziehungskompetenz der Eltern zu fördern, basteln die meisten
Lehrerinnen und Lehrer mit Unmut und Unbehagen an willkürlichen
Taktiken herum. |
Description du projet |
Cette recherche s’intéresse à la relation école-famille dans un
contexte particulier, celui des quartiers urbains défavorisés
(cf. FNS 162806). Elle vise à comprendre comment se réalise le
partenariat entre l’école et les familles socialement et
culturellement éloignées de l’école. Les enseignant-e-s sont
tenus de rencontrer tous les parents plusieurs fois dans
l’année, et plus régulièrement ceux dont les enfants rencontrent
des difficultés scolaires. L’accent est mis sur ces rencontres
et le caractère de la collaboration entre les parents et les
enseignant-e-s. Le projet repose sur une enquête réalisée dans
trois établissements primaires du canton de Genève. Elle porte
sur l’observation directe des multiples formes de communication
entre les enseignant-e-s, les parents et les éducatrices et
éducateurs sociaux et sur des entretiens menés avec les
différents professionnel-le-s. Les auteur-e-s montrent que
l’éducation des parents est effectuée de manière hésitante et
embarrassée par les enseignant-e-s, qui s’assurent de limiter
les risques en recourant à des rhétoriques passe-partout et à
l’allure bienveillante, à des sujets consensuels ou à des
tactiques «soft». Or l’éducation parentale ne se réduit pas à sa
dimension coercitive et normalisante: certains des enseignant-e-
s assument une posture de conseil explicite en assumant la
possibilité d’un conflit; d’autres explorent une visée moins
asymétrique, moins éducative et plus capacitaire, en valorisant
les compétences profanes. Les enseignant-e-s sont souvent
tiraillés entre leur tentation d’en savoir plus sur l’espace
privé des familles, d’intervenir par des conseils qui leur
paraissent appropriés, et la représentation contemporaine d’une
relation collaborative. N’assumant pas une posture éducative, ne
parvenant pas non plus à favoriser «l’empowerment» des parents,
la plupart des enseignant-e-s bricolent avec un malaise et un
inconfort des tactiques aléatoires. |
Schlüsselbegriffe |
Eltern-Lehrperson-Beziehung, Kommunikation, Primarschule,
schulische Schwierigkeiten, Familie, Interaktionen, Schule,
sozial benachteiligter Kontext |
Mots-clés |
relation parents-enseignant-e, communication, école primaire,
difficultés scolaires, famille, interactions, école, contexte
social défavorisé |
Publikationen / Publications |
Deshayes, F., Payet, J.-P., Pelhate, J. & Rufin, D. (2019).
«C’est déjà les parents qu’il faudrait éduquer!» Intentions,
opportunités et tactiques d’une pratique enseignante. Sociétés
et jeunesses en
difficulté, 22. http://journals.openedition.org/sejed/9569
Payet, J.-P., Deshayes, F., Rufin, D. & Pelhate, J. (2018).
L’enseignant-e, les parents, les spécialistes: Diffusion des
savoirs experts et altération de la collaboration avec les
parents dans l’enseignement prioritaire. Raisons éducatives, 22,
49–73. www.cairn.info/revue-raisons-educatives-2018-1-page- 49.htm
Deshayes, F. & Payet, J.-P. (2018). Sur la scène de l’entretien
enseignantes-parents. Des acteurs scolaires à l’épreuve de la
pluralité des logiques contemporaines (proximité, symétrie,
singularité, attention). SociologieS. Théories et
recherches. http://journals.openedition.org/sociologies/7488 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
recherche ethnographique, entretiens oraux |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
canton de Genève |
Projekttyp / Type de recherche |
recherche financée |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
pas de mandant |
Finanzierung / Financement |
Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), no. 162806, voir http://p3.snf.ch/project-162806 |