Zusammenfassung |
Um den Fachkräftemangel im MINT-Bereich (Mathematik, Informatik,
Naturwissenschaften und Technik) zu bekämpfen, bemühen sich Bund
und Kantone unter anderem den geschlechtsspezifischen
Unterschieden entgegenzuwirken. Der vorliegende Beitrag
analysiert anhand der Daten der Überprüfung der Grundkompetenzen
(ÜGK) im Schulfach Mathematik, wie viele Jugendliche sich am
Ende der obligatorischen Schulzeit vorstellen können, im Alter
von 30 Jahren einen MINT-Beruf auszuüben. Untersucht wird,
inwiefern die Diskrepanz zwischen Kompetenzen und
Selbsteinschätzungen eine geschlechtsspezifische Komponente
aufweist, die für die Wahl eines MINT-Berufes relevant ist.
Insgesamt wurden rund 22’000 Schülerinnen und Schüler geprüft.
Für die Analysen wurden nur die 16’116 Schülerinnen und Schüler
(ca. 75%) einbezogen, die bei der Frage nach dem Beruf in 30
Jahren keinen fehlenden Wert aufweisen. Ebenfalls ausgeschlossen
wurden Fälle mit Missings bei den mathematischen
Fachkompetenzen, beim mathematischen Selbstkonzept (bzw. bei der
Selbstwirksamkeit) sowie beim Geschlecht. Die Resultate
bestätigen Geschlechterdifferenzen bei den MINT-Aspirationen.
Während maximal 24.7 Prozent der männlichen Jugendlichen eine
Präferenz für einen Beruf aus dem MINT-Bereich angeben, sind es
bei den weiblichen Jugendlichen maximal 7.9 Prozent. Die Frauen
unterschätzen ihre Mathematikkompetenzen deutlich häufiger als
die Männer. Dies selbst dann, wenn sie die entsprechenden
Kompetenzen mitbringen würden. Die Unterschätzung führt bei den
weiblichen Jugendlichen zu verringerten MINT-Aspirationen. Ein
Teil der Geschlechterdifferenz in der Wahl von MINT-Berufen ist
somit auf die unterschiedliche Selbsteinschätzung
zurückzuführen. Um mehr Frauen für den MINT-Bereich zu gewinnen,
müsste laut der Autorenschaft die Stärkung der fachlichen
Selbstkonzepte junger Frauen mitberücksichtigt werden, so dass
sie zu realistischeren Einschätzungen ihrer Kompetenzen
gelangen. |
Description du projet |
Afin de pallier le manque de personnel qualifié dans le secteur
des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques),
la Confédération et les cantons s’efforcent, entre autres, de
lutter contre les différences entre les genres dans ce domaine.
La présente recherche analyse au moyen des données issues de la
vérification de l’atteinte des compétences de base en
mathématiques, la part des jeunes qui en fin de scolarité
obligatoire peuvent s’imaginer exercer une profession STIM à
l’âge de 30 ans. L’étude se penche sur la question de savoir
dans quelle mesure le décalage entre les compétences et l’auto-évaluation est spécifique au genre et influe sur le choix d’une
profession STIM. Au total, environ 22000 élèves ont participé à
l’étude. Pour les analyses, seules les données des 16116 élèves
(env. 75%) qui ont répondu à la question concernant la
profession à l’âge de 30 ans ont été utilisées. Les élèves dont
les compétences en mathématiques, le concept de soi en
mathématiques (ou l’auto-efficacité) ou le genre n’ont pas été
renseignés ont également été écartés. Les résultats confirment
que les aspirations dans le domaine des STIM varient en fonction
du genre. Tandis que 24,7% maximum des adolescents indiquent
donner la priorité à une profession STIM, ce taux n’atteint que
7,9% chez les adolescentes. Les femmes sous-estiment nettement
plus souvent leurs compétences en mathématiques que les hommes,
et ce même lorsqu’elles disposent de compétences équivalentes.
Cette sous-estimation par les adolescentes se traduit par une
aspiration moins prononcée à exercer une profession STIM. Les
disparités quant au choix d’une profession STIM selon le genre
sont donc dues en partie aux différences qui existent sur le
plan de l’auto-évaluation. Afin d’obtenir que les femmes
s’intéressent davantage aux MINT, les auteur-e-s sont d’avis
qu’il faudrait également renforcer le concept de soi chez les
jeunes femmes dans ces disciplines, de façon à ce qu’elles
évaluent leurs compétences de manière plus réaliste. |
Schlüsselbegriffe |
MINT, Gender, Mathematik-Kompetenzen, mathematisches
Selbstkonzept, Berufswahl, Geschlechterdifferenzen,
Grundkompetenzen, obligatorische Schule, Sekundarstufe I |
Mots-clés |
secteur des STIM, genre, compétences mathématiques, concept de
soi mathématique, choix de carrière, différence de genre,
compétences de base, école obligatoire, degré secondaire I |
Publikationen / Publications |
Jann, B. & Hupka, S. (2020). Warum werden Frauen so selten MINT-
Fachkräfte? Zur Bedeutung der Differenz zwischen mathematischen
Kompetenzen und Selbstkonzept. Schweizerische Zeitschrift für
Bildungswissenschaften, 42(2), 391–413. doi:
https://doi.org/10.24452/sjer.42.2.6. ISSN 2624-8492. |
Methodologie / Méthodes de recherche |
Oaxaca-Blinder-Dekompositionen, logistische Regressionen,
Referenzmodell, quantitative Methoden |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Schweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt der Institution |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
kein Auftraggeber |
Finanzierung / Financement |
im Rahmen von TREE, Schweizerischer Nationalfonds (SNF) |