Zusammenfassung |
Ändern sich die Bildungsausgaben auf kantonaler Ebene, wenn die Anzahl der Lernenden zu- oder abnimmt? Während bisher Studien indirekte Einflussfaktoren auf die durchschnittlichen Bildungsausgaben wie die Altersstruktur untersucht haben, gibt es fast keine empirischen Studien zum direkten Zusammenhang zwischen den Bildungskosten und der Anzahl der Lernenden. Da Kantone autonom über ihre Bildungsausgaben entscheiden können, ist die Schweiz ein ideales Land für eine derartige Analyse mittels Paneldaten. Die Resultate zeigen, dass die Bildungskosten überraschend unelastisch sind: So ändern sich die Bildungsausgaben nur wenig, wenn die Kohortengrössen variieren. Dies suggeriert einerseits, dass die Bildungssysteme nicht effizient sind, da bei sinkender Anzahl Schülerinnen und Schüler die Kosten nicht proportional abnehmen. Andererseits sind so die Bildungsausgaben pro Kopf je nach Kohortengrösse unterschiedlich hoch, was problematisch hinsichtlich der Chancengerechtigkeit ist. Die Elastizität der Bildungsausgaben ist aber nicht homogen: Besonders in ländlichen Kantonen mit tiefer Bevölkerungsdichte sind die Kosten unelastisch und reagieren praktisch gar nicht auf veränderte Kohortengrössen, da hier die Klassen eher klein sind und es schwieriger ist, einzelne Klassen aufzulösen. In Berufsschulen hingegen sind die Kosten relativ elastisch, obwohl diese ihren Unterricht für eine Vielzahl unterschiedlicher Berufe anbieten (müssen). Da jedoch Berufsschullehrerinnen und -lehrer oft gleichzeitig berufstätig sind, können sie vielfach flexibler eingesetzt werden. Daher sind die Bildungskosten in der vollschulischen Berufsbildung wiederum unelastischer. |
Description du projet |
Les dépenses d’éducation changent-elles au niveau cantonal lorsque le nombre d’apprenant-e-s augmente ou diminue? Si les facteurs susceptibles d’impacter indirectement les dépenses moyennes d’éducation, tels que la structure des âges, ont déjà fait l’objet d’études par le passé, il n’existe quasiment pas d’études empiriques portant sur le rapport direct entre les coûts de l’éducation et le nombre d’apprenant-e-s. Étant donné que les cantons sont autonomes dans leurs décisions concernant ces dépenses, la Suisse est un pays idéal pour une telle analyse basée sur des données de panel. Les résultats montrent que les coûts de l’éducation sont étonnamment rigides: ainsi, les dépenses d’éducation ne changent que peu lorsque la taille des cohortes varie. D’une part, cela suggère un manque d’efficience des systèmes éducatifs puisque les coûts ne baissent pas de manière proportionnelle lorsque le nombre d’élèves diminue. D’autre part, cela signifie que les dépenses d’éducation par personne sont plus ou moins élevées en fonction de la taille de la cohorte, ce qui est problématique du point de vue de l’équité des chances. L’élasticité des dépenses d’éducation n’est toutefois pas homogène: dans les cantons ruraux et peu peuplés en particulier, les coûts ne sont pas élastiques et ne varient pratiquement pas en fonction de la taille des cohortes, puisque les classes y sont plutôt petites et qu’il est plus difficile de supprimer des classes. Dans les écoles professionnelles, en revanche, les coûts sont relativement élastiques bien que ces écoles proposent (et doivent proposer) des cours pour une multitude de professions différentes. Cependant, comme les enseignant-e-s des écoles professionnelles exercent souvent une activité professionnelle en dehors de l’école, il est généralement possible de les employer de manière plus souple. Par conséquent, les coûts de l’éducation sont moins élastiques dans la formation professionnelle purement scolaire. |
Schlüsselbegriffe |
berufliche Grundbildung, Berufsbildung, Primarschule, Sekundarstufe, öffentliche Bildungskosten, Bildungsausgaben, demographische Trends |
Mots-clés |
formation professionnelle initiale, formation professionnelle, école primaire, degré secondaire, coûts publics de l'éducation, dépenses d’éducation, tendances démographiques |
Publikationen / Publications |
Lüthi, S. & Zumbuehl, M. (2022). The response of public education spending
to changes in student cohort sizes (Swiss Leading House Economics of Education Working Paper Nr. 198). Swiss
Leading House VPET-ECON.
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Methodologie / Méthodes de recherche |
Panel-Regressionen |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Schweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt der aufgeführten Institutionen |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
ohne Auftrag |
Finanzierung / Financement |
Eigenfinanzierung, Swiss Leading House VPET-ECON |