Zusammenfassung |
In der Schweiz hat sich die Ungleichheit in der
Weiterbildungsteilnahme zwischen gut und gering qualifizierten
Personen in den letzten Jahren verschärft. Im Tieflohnsektor, in
dem Frauen und Personen ohne Schweizer Pass übervertreten sind,
gibt es trotz bildungs- und arbeitsmarktpolitischer Initiativen
zur Förderung kaum Weiterbildungsangebote, die zugleich als
Bestandteil Lebenslangen Lernens verstanden werden. Die
Forschenden begreifen Lebenslanges Lernen als Dispositiv.
Basierend auf empirischen Studien im Verarbeitungs- (Daten von
2015–2017, sechs Betriebe) und Dienstleistungssektor (Daten von
2019–2022 aus dem SNF-Projekt «Alternde Belegschaften und neue
Einfacharbeit im Dienstleistungssektor», 182134: n = 24
Einzelinterviews in acht Betrieben) untersuchten sie, wie
betriebliche Diskurse die fehlende Weiterbildung begründen und
welche Rolle dabei Geschlecht und Migration spielen. Befragt
wurden Geschäfts- und Personalleitungen sowie Vorgesetzte mit
teilstrukturierten Einzelinterviews, die gemäss Grounded Theory
codiert und mittels Wissenssoziologischer Diskursanalyse
ausgewertet wurden. Das Forschungsteam identifizierte drei
Deutungsmuster: (1) Viele Befragte betrachten die sogenannte
«Arbeit ohne formale Qualifikationsanforderungen» (AofQ) als
rein körperliche Tätigkeit, für die man nicht denken muss und
die sich nicht verändert. Damit ist eine Weiterentwicklung der
Angestellten nicht erstrebenswert. (2) Zugewanderte gelten wegen
sprachlicher Defizite als nicht an Bildung interessiert;
Migrantinnen werden zudem als Hausfrauen ohne Karriereambitionen
betrachtet. (3) Angestellte werden als selbst für ihre
Weiterentwicklung verantwortlich angesehen. Damit wird das
Fehlen von Weiterbildung nicht als Folge sozioökonomischer
Verhältnisse, sondern als Konsequenz individueller
Entscheidungen verstanden. Erste Schritte zu systematischen
Weiterbildungsangeboten finden sich in der Unterhaltsreinigung
und der Hauswirtschaft. Hier werden Fragen der Finanzierung, der
Transferierbarkeit, der Lohnrelevanz und der Verbindlichkeit der
Weiterbildung diskutiert. |
Description du projet |
En Suisse, les inégalités se sont accentuées au cours des
dernières années entre les personnes hautement qualifiées et les
personnes peu qualifiées en ce qui concerne la participation aux
formations continues. Dans le secteur des bas salaires, où les
postes sont majoritairement occupés par des femmes et des
personnes sans passeport suisse, il n’existe que très peu
d’offres de formation continue qui soient considérées comme
s’inscrivant dans l’apprentissage tout au long de la vie, et ce,
malgré différentes initiatives d’encouragement en matière
d’éducation et de marché du travail. Les chercheurs et
chercheuses perçoivent l’apprentissage tout au long de la vie
comme un dispositif. En se basant sur des études empiriques
menées dans le secteur de la transformation (données de 2015 à
2017, six entreprises) et des services (données de 2019 à 2022
issues du projet FNS «Alternde Belegschaften und neue
Einfacharbeit im Dienstleistungssektor» [Vieillissement des
effectifs et nouveau travail simple dans le secteur des
services], 182134: n = 24 entretiens individuels dans huit
entreprises), elles et ils ont examiné comment les entreprises
justifiaient l’absence de formation continue et le rôle
qu’occupent le genre et la migration. Des entretiens individuels
semi-structurés, codés selon la théorie ancrée et évalués au
moyen de l’analyse de discours du point de vue de la sociologie
de la connaissance, ont été menés au sein des entreprises auprès
des dirigeant-e-s, des directions des ressources humaines et des
supérieur-e-s hiérarchiques. L’équipe de recherche a identifié
trois modèles d’interprétation: (1) De nombreuses personnes
interrogées considèrent les emplois qui n’exigent aucune
qualification formelle comme une activité purement physique, qui
ne demande aucun travail de réflexion et qui ne change pas. Par
conséquent, le développement des employé-e-s n’est pas jugé
utile. (2) En raison de leurs lacunes linguistiques, les
immigré-e-s sont jugé-e-s indifférent-e-s à l’éducation; les
femmes immigrées sont en outre considérées comme des femmes au
foyer sans ambitions professionnelles. (3) Les employé-e-s sont
estimé-e-s être responsables de leur propre développement.
L’absence de formation continue n’est donc pas perçue comme une
conséquence des conditions socio-économiques, mais comme le
résultat de décisions individuelles. Quelques premières mesures
visant à établir des offres systématiques de formation continue
ont été mises en œuvre dans le domaine du nettoyage d’entretien
et de l’économie domestique. Les questions du financement, de la
transférabilité, de la pertinence des salaires et du caractère
obligatoire de la formation continue y sont discutées. |
Schlüsselbegriffe |
Weiterbildung, lebenslanges Lernen, Tieflohnsektor, Geschlecht,
Migration |
Mots-clés |
formation continue, apprentissage tout au long de la vie, secteur
des bas salaires, genre, migration |
Publikationen / Publications |
Amstutz, N., Küng, L., Geisen, T., Hassler, B., Wenger, N. &
Widmer, L. (2022). Lebenslanges Lernen? Vergeschlechtlichte und
kulturalisierte Legitimationsdiskurse zur Abwesenheit von
Weiterbildung im Tieflohnsektor. ZDfm – Zeitschrift für
Diversitätsforschung und -management, 7(2), 188–201.
https://doi.org/10.3224/zdfm.v7i2.06 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
teilstrukturierte Einzelinterviews, Grounded Theory,
Wissenssoziologische
Diskursanalyse
|
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Schweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt der aufgeführten Institution |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
ohne Auftrag |
Finanzierung / Financement |
Daten zum Teil Schweizerischer Nationalfonds (SNF), siehe https://data.snf.ch/grants/grant/182134 |