Zusammenfassung |
Diese Dissertation entstand aus dem Projekt «IBIS: Ich bin ich – Selbstkonzepte & Selbstregulation im Kindergarten». Die Autorin untersuchte Selbstkonzepte über die
Höhe und Veränderbarkeit von Fähigkeiten bei 147 Deutschschweizer
Kindergartenkindern. Neben der Entwicklung neuer Messinstrumente untersuchte sie die
Zusammenhänge dieser Selbstkonzepte mit behavioraler Selbstregulationskompetenz,
der Fähigkeit, die Aufmerksamkeit zu lenken, Impulse zu hemmen und kognitiv flexibel zu
bleiben. Die Ergebnisse zeigen, dass Selbstkonzepte über die Veränderbarkeit von
Fähigkeiten schon im Kindergartenalter erfassbar sind und bedeutsame Zusammenhänge
mit behavioraler Selbstregulation aufweisen. Es wird aufgezeigt, dass Kinder mit einer
Sicht auf Intelligenz als eher veränderbar (vs. stabil) über eine höhere
Lernzielorientierung verfügen, was mit besserer behavioraler Selbstregulation
zusammenhängt und sowohl direkt als auch indirekt mit besserer bereichsspezifischer
Selbstregulation im Kindergartenalltag und höheren akademischen Leistungen assoziiert
ist. Mittels Response-Surface-Analyse werden unterschiedliche Passungsmuster
zwischen akademischen Fähigkeitsselbstkonzepten und Fähigkeiten zur Erklärung von
Unterschieden in behavioraler Selbstregulation herangezogen. Je nach akademischem
Fähigkeitsniveau resultieren unterschiedliche Zusammenhänge. Schliesslich wurden
implizite Willenstheorien bei Kindergartenkindern erfasst und gezeigt, dass eine Sicht auf
Willensstärke als etwas eher nicht Limitiertes für Kinder auf tiefen akademischen Leistungsniveaus besonders vorteilhaft für ihre behaviorale Selbstregulation zu sein scheint.
Die Ergebnisse verweisen insgesamt auf die Notwendigkeit, die Zusammenhänge und
Interaktionen zwischen Selbstkonzepten, Lernzielorientierungen und behavioraler
Selbstregulation in experimentellen Designs und Interventionen zu überprüfen. |
Description du projet |
Cette thèse de doctorat est issue du projet «IBIS: Je suis moi – concepts de soi et autorégulation à l’école enfantine». L’auteure y analyse les concepts de soi de 147 élèves
Suisses alémaniques de l’école enfantine en ce qui concerne le niveau et la variabilité de
leurs aptitudes. Après avoir développé de nouveaux instruments de mesure, elle s’est
penchée sur la relation entre ces concepts de soi et la compétence d’autorégulation
comportementale, c’est-à-dire la capacité à concentrer son attention, à contrôler ses
impulsions et à conserver une flexibilité cognitive. Les résultats de sa recherche montrent
que les concepts de soi portant sur la variabilité des aptitudes peuvent être enregistrés
dès l’âge de l’école enfantine et qu’ils sont étroitement liés à l’autorégulation
comportementale. L’auteure démontre que les enfants qui considèrent que l’intelligence
est plutôt modi-fiable (contrairement à stable) sont plus axés sur les objectifs
d’apprentissage, ce qui est lié à une meilleure autorégulation comportementale et est
associé, tant directement qu’indirectement, à une meilleure autorégulation spécifique
dans le quotidien de l’école enfantine ainsi qu’à de meilleures performances
académiques. En appliquant la méthode des surfaces de réponses, la chercheuse prend
en considération différents modèles d’adapter les concepts de soi en matière
d’aptitudes académiques aux capacités à expliquer les différences dans l’autorégulation
comportementale. Les relations qui en découlent varient selon le niveau d’aptitude
académique. Enfin, elle a recensé chez les élèves de l’école enfantine des théories
implicites de la volonté et montré que l’autorégulation comportementale des enfants à
faible niveau de performances académiques semblait particulièrement profiter du fait
qu’ils pensent que la volonté est plutôt illimitée. Les résultats de l’analyse révèlent dans
l’ensemble la nécessité de vérifier, dans le cadre de programmes et interventions
expérimentaux, les relations et interactions entre concepts de soi, orientations vers les
objectifs d’apprentissage et autorégulation comportementale. |
Schlüsselbegriffe |
Kindergarten, Selbstregulation, Selbstkonzept, implizite Willenstheorien, implizite Intelligenztheorien, Fähigkeitsselbstkonzept
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Mots-clés |
jardin d’enfants, école enfantine, autorégulation, concept de soi, théories implicites de la volonté, théories implicites de l'intelligence, auto-concept de capacité |
Publikationen / Publications |
Compagnoni, M. (2021). Ich bin (werde) ich. Selbstkonzepte und behaviorale
Selbstregulation im Kindergartenalter (Dissertation, Universität Zürich). doi:
https://doi.org/10.5167/uzh-199084
Weitere Publikationen zum Projekt:
Compagnoni, M., Karlen, Y. & Maag Merki, K. (2019). Play it safe or play to learn: mindsets
and behavioral self-regulation in kindergarten. Metacognition and Learning, 14, 291–314.
doi: https://doi.org/10.1007/s11409-019-09190-y
Compagnoni, M. & Losenno, K. M. (2020). “I’m the best! Or am I?”: Academic self-
concepts and self-regulation in kindergarten. Frontline Learning Research, 8(2), 131–152.
doi: https://doi.org/10.14786/flr.v8i2.605
Compagnoni, M., Sieber, V. & Job, V. (2020). My Brain Needs a Break: Kindergarteners'
Willpower Theories Are Related to Behavioral Self-Regulation. Frontiers in Psychology, 11,
601724. doi: https://doi.org/10.3389/fpsyg.2020.601724 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
quantitativ, Querschnittsanalyse, explorative und konfirmatorische Faktorenanalysen, Regressionsanalysen, Response-Surface-Analyse (RSA), Mediations-, Moderations- und konditionale Prozessanalysen
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Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Schweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt der Institution |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
ohne Auftrag |
Finanzierung / Financement |
im Rahmen der finanziellen Mittel der Institution |