Zusammenfassung |
Dieser Forschungsbeitrag entstand im Rahmen des SNF-Projekts
«Geschlechtsuntypische Berufs- und Studienwahlen bei jungen
Frauen» (siehe SNF: 4060-129279 und SKBF: 16:121, 16:107 und 14:074 und untersuchte, ob die MINT-Fächer Chemie, Physik und
Mathematik durch Stereotypen geprägt sind und ob dadurch die
Karriereabsichten der Schülerschaft beeinflusst werden. Dazu
wurden Schülerinnen und Schüler (N = 1364) am Ende ihrer
Ausbildung an Deutschschweizer Mittelschulen gefragt, wie
stark sie den drei Fächern männliche Attribute zuordneten und
ob sie planten, ein MINT-Fach als Studien-Hauptfach zu wählen.
Im ersten Analyseschritt verglich die Autorenschaft den
Maskulinitätsindex (je deutlicher die
«Männlichkeitskategorisierung» umso höher der Index) unter den
Teilnehmenden, die ein MINT-Fach anstrebten und solchen, die
dies nicht taten. Die drei Fächer und die Geschlechter wurden
separat analysiert. Frauen, die kein MINT-Studienfach
bevorzugten, schätzten Chemie und Physik als «männlicher» ein
als Frauen, die ein MINT-Studienfach anstrebten. Bei Männern
gab es in diesen Fächern keinen signifikanten Unterschied.
Anders war es bei der Mathematik. Studierende, die kein MINT-
Studienfach wählen wollten, stuften das Fach als «männlicher»
ein als solche, die ein MINT-Fach ins Auge fassten. Dies
betraf beide Geschlechter. Danach wurde untersucht, ob die
Studienwahl davon abhängt, ob ein Fach als «männlich»
wahrgenommen wird. Bei den Frauen wurde die Analyse gesamthaft
für alle drei Fächer durchgeführt. Bei Männern unterschied
sich im ersten Analyseschritt der Maskulinitätsindex nur in
der Mathematik zwischen den beiden Gruppen. Daher wurde die
Analyse nur für dieses Fach durchgeführt. Bei den Frauen galt:
Je grösser der Maskulinitätsindex, desto kleiner die
Wahrscheinlichkeit, ein MINT-Fach im Studium zu wählen. Bei
Männern galt dasselbe für das Fach Mathematik. Die Resultate
bestätigen den Einfluss von Geschlechterstereotypen auf die
Wahl von MINT-Fächern im Studium. |
Description du projet |
Le présent travail de recherche s’inscrit dans le cadre du
projet du FNS «Choix de professions et d’études atypique pour
les jeunes femmes» (voir FNS: 4060-129279 et CSRE: 16:121, 16:107 et 14:074) et s’est penché sur la question de savoir si
la chimie, la physique et les mathématiques, qui sont des
disciplines MINT, sont associées à des stéréotypes et si cela
influe sur les choix de carrière des élèves. À cet effet, des
élèves (N = 1364) d’écoles moyennes en Suisse alémanique
devaient indiquer à la fin de leur formation à quel point ces
trois matières étaient «masculines» à leurs yeux et
s’ils/elles avaient l’intention de choisir une discipline MINT
comme matière principale pour leurs études supérieures. Dans
une première étape, les auteur-e-s ont comparé l’indice de
masculinité (plus une discipline est associée à des attributs
masculins, plus l’indice est élevé) calculé pour les élèves
qui avaient l’intention d’opter pour une discipline MINT et
ceux et celles qui ne souhaitaient pas aller dans cette
direction. Les trois disciplines et les genres ont été
analysés séparément. Les femmes qui ne penchaient pas pour une
filière d’étude MINT ont jugé la chimie et la physique plus
«masculines» que celles qui avaient l’intention de choisir une
filière MINT. Parmi les hommes, aucune différence notable n’a
été constatée pour ces matières. La situation était différente
pour les mathématiques: les étudiant-e-s qui ne souhaitaient
pas choisir une discipline MINT ont jugé cette matière plus
«masculine» que ceux et celles qui envisageaient une
discipline MINT, hommes et femmes confondus. La seconde étape
a consisté à étudier si l’image «masculine» d’une discipline a
un impact sur le choix des études. Pour les femmes, l’analyse
a été effectuée pour toutes les trois disciplines. Chez les
hommes, lors de la première étape, seule la discipline des
mathématiques présentait un indice de masculinité différent
selon le groupe. C’est pourquoi l’analyse n’a été effectuée
que pour cette discipline. Chez les femmes, l’analyse a révélé
ce qui suit: plus l’indice de masculinité d’une discipline
MINT est élevé, moins il est probable qu’elle soit choisie. Ce
phénomène est également constaté chez les hommes dans le cas
des mathématiques. Les résultats confirment l’effet des
stéréotypes de genre sur le choix de filières d’études MINT. |
Schlüsselbegriffe |
Sekundarstufe II, Mittelschule, Gymnasium, Gender Gap, Geschlecht, Stereotyp, MINT, Mathematik, Informatik, Naturwissenschaften, Technik, Studienwahl
|
Mots-clés |
degré secondaire II, école moyenne, gymnase, gender gap, genre,
stéréotype, MINT, mathématiques,
informatique, sciences naturelles, technique, orientation
universitaire
|
Publikationen / Publications |
Makarova, E., Aeschlimann, B. & Herzog, W. (2019). The gender gap in STEM fields: The impact of
the gender stereotype of math and science on secondary students’ career
aspirations. Frontiers
in Education, 4(60), 1–11.
doi: https://doi.org/10.3389/feduc.2019.00060 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
Semantisches Differenzial, ANOVA, Chi-Quadrat-Test, logistische
Regression |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Deutschschweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt im Rahmen der erwähnten Institutionen; SNF-Projekt, Nr. 4060-129279, siehe http://p3.snf.ch/project-129279 |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
kein Auftraggeber |
Finanzierung / Financement |
Schweizerischer Nationalfonds (SNF), siehe http://p3.snf.ch/project-129279 |