Zusammenfassung |
Als Folge eines Postulates (16.3474) diskutiert und analysiert
dieser Bericht die Effizienz im gesamten Schweizer
Bildungssystem. Der Bericht besteht aus vier Teilen: Erstens
wird das Konzept der Effizienz – also das Verhältnis der
Bildungsoutputs zu den investierten Inputs – geklärt und von
Effektivität und Equity abgegrenzt. Zweitens wird die bereits
vorhandene Literatur beschrieben, wobei es für die Schweiz nur
vereinzelt Effizienz-Studien gibt, welche meist einzel-ne
Aspekte betrachten (z.B. einzelne Regionen oder die Bologna-
Reform). Drittens – als eigentlicher Hauptteil – diskutieren
die Autorin und Autoren die Datenverfügbarkeit. Dabei zeigen
sie, dass für die Stufen obligatorische Schule und
Sekundarstufe II essenzielle Daten fehlen, welche für eine
Beurteilung der Effizienz nötig wären. Insbesondere fehlen
gesamtschweizerisch vergleichbare Leistungsdaten. Ohne solche
Daten widerspiegeln Effizienzanalysen lediglich quantitative
Vergleiche, und qualitative Unterschiede werden ignoriert. Am
besten ist die Datenlage auf der tertiären Stufe, wobei auch
hier geeignete Daten zur qualitativen Abbildung des
Bildungsoutputs nur bedingt verfügbar sind. Weiter fehlen
Daten zur Charakteristik, insbesondere zu sozioökonomischen
Merkmalen der Lernenden (ausser bei der Tertiärstufe), sowie
Kompetenzmasse der Lehrpersonen, welche als Inputs die
Effizienz beeinflussen können. Auch ist die Qualität (und
Vergleichbarkeit) der monetären Kostendaten nicht immer
einwandfrei. Im letzten Teil wer-den exemplarisch
Effizienzanalysen für die obligatorische Stufe (auf Basis von
PISA-Daten), der Berufsbildung und für die Universitäten und
Fachhochschulen durchgeführt. Die Resultate auf tertiärer
Stufe zeigen, dass die Effizienz der einzelnen Hochschulen
deutlich von der Wahl der Daten abhängig ist, beispielsweise,
ob bei den Universitäten die Forschung als Output
mitberücksichtigt wird oder nur die Lehre. Für alle
Universitäten zusammen kann kein Trend in der Veränderung der
Effizienz über die Zeit beobachtet werden, während
Fachhochschulen seit ihrer Entstehung ab 1995 tendenziell
effizienter geworden sind. |
Description du projet |
Faisant suite à un postulat (16.3474), le présent rapport
discute et analyse l’efficience dans l’ensemble du système
éducatif suisse et participe à la discussion sur ce sujet. Il
comporte quatre parties: premièrement, il décrypte le concept
de l’efficience, à savoir le rapport entre les résultats
obtenus et les ressources investies dans le système éducatif,
et la différencie de l’efficacité et de l’équité;.
Deuxièmement, il décrit les ouvrages de référence consacrés à
cette thématique, constatant que les études sur l’efficience
sont rares concernant la Suisse et ne considèrent la plupart
du temps que certains aspects (p. ex. certaines régions ou la
réforme de Bologne). Troisièmement, dans ce qui est en réalité
la partie principale du rapport, les auteur-e-s débattent de
la disponibilité des données. Ils démontrent le manque de
données essentielles pour l’école obligatoire et le degré
secondaire II, ces données étant cependant nécessaires pour
évaluer l’efficience. Des données permettant de comparer les
performances pour l’ensemble de la Suisse font en particulier
défaut. En l’absence de ce type d’informations, les analyses
de l’efficience ne reflètent que des comparaisons
quantitatives et négligent les différences qualitatives. Le
degré tertiaire dispose des données les plus pertinentes, même
si là aussi les informations permettant de décrypter la
qualité des résultats des étudiant-e-s ne sont que
partiellement disponibles. De plus, ni les spécificités,
notamment les caractéristiques socio-économiques, des élèves
(sauf pour le degré tertiaire), ni l’indice de compétences des
enseignant-e-s ne font partie des données, alors que ces
ressources sont susceptibles d’exercer une influence sur
l’efficience. De même, la qualité (et la comparabilité) des
données relatives aux coûts laisse(nt) parfois à désirer. À
titre d’exemple, la dernière partie du rapport analyse
l’efficience dans le domaine de la scolarité obligatoire
(fondée sur les études PISA), de la formation professionnelle
et des universités et hautes écoles spécialisées. Les
résultats obtenus pour le degré tertiaire montrent que
l’efficience des différentes hautes écoles dépend sensiblement
de la nature des données sélectionnées. Dans le cas des
universités par exemple, l’efficience varie selon que la
recherche est incluse dans les résultats ou que seul
l’enseignement est pris en compte. Pour l’ensemble des
universités, aucune tendance ne peut être observée dans
l’évolution de l’efficience au fil du temps, alors que les
hautes écoles spécialisées ont tendance à devenir plus
efficientes à partir de 1995. |
Schlüsselbegriffe |
Effizienz, Bildungswesen, Bildungskosten, Qualitätsentwicklung,
obligatorische Schule, Sekundarstufe II, Hochschulbildung
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Mots-clés |
efficience, système d’enseignement, coût de l’éducation,
développement de qualité, école obligatoire,
degré secondaire II, enseignement supérieur
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Publikationen / Publications |
Wolter, S. C., Lüthi, S. & Zumbühl, M. (2019). Effizienz im
Schweizer Bildungssystem: Expertenbericht. Universität Bern. |
Methodologie / Méthodes de recherche |
quantitativ, Data Envelopment Analysis (DEA) |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Schweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Auftragsforschung |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
Staatsekretariat für Bildung, Forschung und Innovation (SBFI) |
Finanzierung / Financement |
Staatsekretariat für Bildung, Forschung und Innovation (SBFI) |