Zusammenfassung |
Gemäss Selbstauskünften von Lehrpersonen stellen
Unterrichtsstörungen eine grosse Belastung für die Gesundheit
dar. Bisherige Studien stützten sich jedoch fast
ausschliesslich auf Selbstauskünfte, weshalb die Pädagogische
Hochschule Bern in einer explorativen Studie untersuchte,
inwieweit Unterrichtsstörungen physiologische Stressreaktionen
hervorrufen. Im Mittelpunkt standen die Fragen, wie die
Stressbelastung von Primarlehrpersonen intraindividuell
zwischen Arbeitstagen und unterrichtsfreien Tagen und im
Tagesverlauf variiert und welche Formen von
Unterrichtsstörungen bei Lehrpersonen kurzfristig
physiologische Stressreaktionen auslösen. Dafür untersuchten
die Forschenden acht Lehrpersonen an zwei Arbeitstagen und
einem freien Tag vom Aufwachen bis 20 Uhr abends. Um
kurzfristige Stressreaktionen zu erfassen, erhielten die
Lehrkräfte Sensoren zur mobilen Erfassung der Herzrate, der
Herzratenvariabilität und der elektrodermalen Aktivität.
Zusätzlich wurden täglich achtmal Cortisol- und Alpha-Amylase-
Werte bestimmt. Gleichzeitig beantworteten die Lehrpersonen
einen Fragebogen zu den psychologischen Variablen Stress und
Ärger. Weiter erfassten die Forschenden aggressive und nicht
aggressive Unterrichtsstörungen in den Unterrichtssituationen.
Die Ergebnisse zeigen, dass Lehrpersonen an Arbeitstagen
höhere Cortisol-Aufwachreaktionen sowie eine reduzierte
Herzratenvariabilität aufwiesen als an freien Tagen. Auch der
wahrgenommene Stress und der Ärger fielen an Arbeitstagen
höher aus. Ausserdem erreichte psychischer Stress sein Maximum
um 12 Uhr an Arbeitstagen. Dieser nahm jedoch bis abends um 20
Uhr wieder ab, was bedeutet, dass sich alle Lehrpersonen bis
abends um 20 Uhr erholen können. Bezüglich der Herzrate sowie
den Alpha-Amylase-Werten fanden die Forschenden keine
Unterschiede zwischen Arbeitstagen und freien Tagen. |
Description du projet |
D’après leur propre ressenti, les enseignant-e-s considèrent
que leur santé est sensiblement affectée par les perturbations
qui se produisent pendant leurs cours. Les études menées
jusqu’à présent s’appuyant cependant presque uniquement sur
les déclarations des enseignant-e-s, la Haute Ecole
Pédagogique de Berne a opté pour une étude exploratoire visant
à déterminer dans quelle mesure les perturbations des cours
entraînent des réactions physiologiques face au stress. Cette
étude exploratoire s’articule autour des questions suivantes:
premièrement, comment le niveau de stress intra-individuel des
enseignant-e-s de primaire varie-t-il entre les jours de
travail et les jours de repos, ainsi qu’au courant de la
journée? Deuxièmement, quels types de perturbations des cours
entraînent chez les enseignant-e-s des réactions
physiologiques à court terme face au stress? Dans cette
logique, les chercheurs et la chercheuse ont examiné huit
enseignant-e-s pendant deux journées de travail et une journée
de repos, du réveil jusqu’à 20h00. Pour documenter les
réactions au stress à court terme, les enseignant-e-s ont été
munis de capteurs portables enregistrant la fréquence
cardiaque, la variabilité de la fréquence cardiaque et
l’activité électrodermale. De plus, leurs taux de cortisol et
d’alpha-amylase ont été mesurés huit fois par jour.
Parallèlement, les enseignant-e-s ont répondu à un
questionnaire sur les variables psychologiques stress et
énervement. Enfin, les chercheurs et la chercheuse ont recensé
les perturbations agressives et non agressives dans le cadre
des cours. Les résultats montrent que les enseignant-e-s
présentaient les jours de travail des taux de cortisol au
réveil (on parle aussi de «réponse au réveil du Cortisol»)
plus élevés ainsi qu’une variabilité moins élevée de la
fréquence cardiaque par rapport aux jours de repos. De la même
manière, le stress ressenti et l’énervement étaient plus
importants les jours de travail. En outre, le stress psychique
atteignait son pic à midi les jours de travail. Cependant,
jusqu’à 20h00, le niveau de stress retombe, ce qui signifie
que tous les enseignant-e-s peuvent avoir récupéré à 20h00. En
ce qui concerne la fréquence cardiaque et les taux d’alpha-
amylase, les chercheurs et la chercheuse n’ont constaté aucune
différence entre les journées de travail et les journées de
repos. |
Schlüsselbegriffe |
obligatorische Schule, Primarschule, Lehrperson, Stressreaktion,
Unterrichtsstörung, ambulatory assessment
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Mots-clés |
école obligatoire, école primaire, enseignant-e, réaction au
stress, perturbation au cours, ambulatory
assessment
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Publikationen / Publications |
Wettstein, A., Kühne, F., Tschacher, W. & La Marca, R. (2020).
Ambulatory
assessment of psychological and physiological stress on workdays
and free days among teachers. A preliminary study. Frontiers in
Neuroscience, 14(112), 1–11. doi:
https://doi.org/10.3389/fnins.2020.00112
Weiterführende Literatur: Wettstein, A. & Kühne, F. (2020). Stress im Berufsalltag von
Lehrpersonen. Bildung Schweiz 5, 42–43.
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Methodologie / Méthodes de recherche |
explorative Studie, systematische Verhaltensbeobachtung,
Erfassung der Herzrate, der Herzratenvariabilität und der
elektrodermalen Aktivität, Messung endokriner Stressindikatoren,
Fragebogen |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Kanton Bern |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt der Institution |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
ohne Auftrag |
Finanzierung / Financement |
Pädagogische Hochschule Bern. Projekt Nr. 16 w 008 02. |