Zusammenfassung |
Infolge der Globalisierung, Deindustrialisierung und des technologischen Wandels sind
heute Staaten, insbesondere Institutionen in koordinierten Marktwirtschaften, einem
Liberalisierungsdruck ausgesetzt. Vor diesem Hintergrund diskutiert dieser
Forschungsbeitrag, wie das Schweizerische Berufsbildungssystem auf diese
Herausforderung reagierte und wie sich diesbezügliche Reformen auf die
verbundpartnerschaftliche Kooperation sowie auf die Inklusion auswirkten (vgl. dazu
auch SKBF 22:053). Während beispielsweise in Deutschland eine Segmentierung der
Berufsbildung stattfand, argumentieren die Autorinnen, dass die Reformen in der Schweiz
– ähnlich wie in Dänemark – als embedded flexibilization charakterisiert werden können.
Hierbei wird das bestehende System durch neue Institutionen flexibilisiert, ohne dass
dabei sektor- oder branchenspezifische Unterschiede entstehen. Dies wird im
vorliegenden Artikel anhand des Beispiels der neugeschaffenen Eidgenössischen
Berufsatteste (EBA) illustriert. Eine solche verkürzte Form der Berufsbildung wurde in den
Neunzigern als Antwort auf den Lehrstellenmangel diskutiert, wobei deren Einführung
durch die Kantone und – anders als in Deutschland – durch die Gewerkschaften
befürwortet wurden. Firmen und Wirtschaftsverbände reagierten erst zurückhaltend.
Daraufhin wurden ihre Kompetenzen im Gesetzesentwurf gestärkt und heute
entscheiden die Organisationen der Arbeitswelt (OdAs) über die Lehrinhalte und darüber,
ob ein EBA-Lehrgang in ihrer Branche geschaffen wird. Solche Kompromisse
ermöglichten eine erfolgreiche Einführung der EBA im Jahr 2004. Diese haben sich
seither etabliert, und heute ist etwa jede zehnte Lehre ein Berufsattest. So flexibilisiert die
Schaffung einer zusätzlichen Ausbildungsform (Layering) das Berufsbildungssystem und
fördert die Inklusion, gerade da die oft benachteiligten EBA-Lernenden von gesetzlich
verankerten Supportmassnahmen profitieren und häufig den Sprung in eine drei- oder
vierjährige Lehre schaffen. |
Description du projet |
Face à la mondialisation, la désindustrialisation et la transition technologique, les États, et
notamment les institutions dans les économies de marché coordonnées, sont soumis à
une certaine contrainte de libéralisation. Le présent travail de recherche se penche donc
sur la question de savoir comment le système de formation professionnelle suisse a réagi
à ce défi; il examine en outre l’impact des réformes qui ont été instaurées sur la
coopération entre les partenaires de la formation professionnelle ainsi que sur l’inclusion
(cf. à ce sujet aussi CSRE 22:053). Tandis qu’en Allemagne, par exemple, la formation
professionnelle a été segmentée, les auteures soulignent que les réformes en Suisse,
comme au Danemark, peuvent être qualifiées d’embedded flexibilization, le système
existant étant assoupli par la création de nouvelles institutions, sans que cela conduise à
des différences spécifiques aux secteurs ou aux branches. Dans le présent article, ce
processus est illustré par l’exemple des nouvelles attestations fédérales de formation
professionnelle (AFP). Cette forme écourtée de formation professionnelle avait été
étudiée au cours des années 1990 dans le but de remédier au manque de places
d’apprentissage. En Suisse, son introduction a été approuvée par les cantons et,
contrairement à ce qui a été le cas en Allemagne, par les syndicats. Dans un premier
temps, les entreprises et les associations professionnelles se sont montrées réticentes.
Leurs compétences ont donc été renforcées dans le projet de loi et, aujourd’hui, les
organisations du monde du travail (OrTra) décident des contenus enseignés et de la
question de savoir si des formations AFP doivent être créées dans leur branche. Grâce à
ces compromis, les formations AFP ont pu être introduites avec succès en 2004 et sont
parvenues entre-temps à s’imposer. Actuellement, environ 10% des apprentissages
effectués sont des formations AFP. De cette manière, la création d’un modèle de
formation professionnelle supplémentaire (layering) assouplit le système de formation
professionnelle. Elle favorise en outre l’inclusion puisque les apprenti-e-s AFP souvent
défavorisés profitent de mesures de soutien définies par la loi et parviennent souvent à
entamer par la suite un apprentissage sur trois ou quatre ans. |
Schlüsselbegriffe |
Berufsbildung, berufliche Grundbildung, Liberalisierung, Institutioneller Wandel, Berufsattest, EBA, Eidgenössisches Berufsattest |
Mots-clés |
formation professionnelle, formation professionnelle initiale, libéralisation, changement institutionnel, attestation professionnelle, AFP, attestation fédérale de formation professionnelle
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Publikationen / Publications |
Di Maio, G., Graf, L. & Wilson, A. (2020). Embedded flexibilization and polite
employer domination: the case of short-track apprenticeships in Switzerland. Empirical
Research in Vocational Education and Training, 12(2). doi: https://doi.org/10.1186/s40461-020-00088-7 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
qualitativ, Interviews, process tracing |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Schweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
ohne Auftrag |
Finanzierung / Financement |
eigene Mittel |