Zusammenfassung |
Die Berufs- und Studienwahl zeichnet sich in der Schweiz durch eine
starke Geschlechtersegregation aus. Im vorliegenden, vom SNF
geförderten Forschungsbeitrag (SNF 180683 bzw. 193286) untersucht
die Autorin, inwieweit die geschlechtsspezifische Studienfachwahl
durch unterschiedliche Präferenzen erklärt werden kann. Sie prüft
die Vorliebe für die Systematisierung (Mathematikintensität,
Denkstil und Aufgabenbereich des Studienfachs), die Präferenzen
betreffend die spätere Berufstätigkeit (Materialismus,
Vereinbarkeit von Beruf und Familie) sowie Verhaltenspräferenzen
(riskante Situationen, wettbewerbsorientiertes Umfeld). Die
Datengrundlage bildet ein faktorieller Survey, der in die
Panelstudie TREE2 (zweite Kohorte der Längsschnittbefragung
«Transitionen von der Erstausbildung ins Erwerbsleben») integriert
ist. In diesem Experiment wurden die Gymnasiastinnen und
Gymnasiasten gebeten, aus zwei fiktiven Studienfächern mit
unterschiedlichen Eigenschaften dasjenige auszuwählen, welches sie
mehr interessierte. Die Ergebnisse zeigen, dass der im Studium
geforderte Denkstil (abstrakt versus kreativ) sowie die Ausrichtung
des Aufgabenbereichs (technisch versus sozial) die
geschlechtsspezifische Studienfachwahl am stärksten beeinflussen:
Für Frauen sind ein kreativer Denkstil und soziale Aufgabenfelder
die wichtigsten Kriterien. Für Männer spielen diese Merkmale
hingegen keine Rolle. Die Mathematikintensität eines Studienfachs
ist nur für Männer relevant. Bei den Präferenzen für materielle
Vorteile zeigen sich keine geschlechtsspezifischen Unterschiede:
Sowohl Männer als auch Frauen schätzen ein hohes Prestige und ein
überdurchschnittliches Gehalt. Im Gegensatz zu Männern weisen
Frauen eine höhere Präferenz für Fächer auf, die später eine gute
Vereinbarkeit von Beruf und Familie ermöglichen und sich durch ein
wenig kompetitives Umfeld auszeichnen. |
Description du projet |
En Suisse, la ségrégation fondée sur le genre est très fortement
présente dans le choix de la profession ou des études. Dans le
présent travail de recherche financé par le FNS (180683 et 193286),
l’auteure cherche à savoir dans quelle mesure les diverses
préférences expliquent le choix des études en fonction du genre.
Elle examine le goût pour la systématisation (intensité des
mathématiques, style de réflexion et domaine de la discipline
étudiée), les préférences concernant la future activité
professionnelle (matérialisme, conciliation du travail et de la vie
familiale) ainsi que les préférences comportementales (situations à
risques, environnement compétitif). L’auteure fonde son analyse sur
une enquête factorielle intégrée à l’étude panel TREE2 (seconde
cohorte de l’enquête longitudinale «Transitions de l’école à
l’emploi»). Dans le cadre de cette méthode expérimentale, elle a
demandé à des gymnasien-ne-s de choisir parmi deux filières
d’études fictives aux caractéristiques différentes celle qui les
intéressait le plus. Les résultats montrent que les facteurs qui
exercent la plus forte influence sur le choix des études en
fonction du genre sont, d’une part, le style de réflexion requis
par la filière (abstrait ou créatif) et, d’autre part,
l’orientation de la filière (technique ou sociale). Les femmes
considèrent un style de réflexion créatif et une activité sociale
comme étant les critères les plus importants. Chez les hommes en
revanche, ces caractéristiques ne jouent aucun rôle. L’intensité
des mathématiques dans une filière d’études n’est pertinente que
pour les hommes. Aucune différence n’apparaît entre les genres en
ce qui concerne les préférences pour les avantages matériels: les
hommes comme les femmes apprécient un grand prestige et un salaire
supérieur à la moyenne. Contrairement aux hommes, les femmes
affichent une préférence plus prononcée pour les filières qui leur
permettront de bien concilier travail et vie familiale et qui sont
caractérisées par un environnement peu compétitif. |
Schlüsselbegriffe |
Hochschule, universitäre Hochschule, Universität, Studienwahl,
Studienfach, Fach, Geschlecht,
horizontale Geschlechtersegregation, Präferenzen, faktorieller Survey
|
Mots-clés |
haute école, haute école universitaire, université, choix des études,
domaine d’études, filière d’étude, sexe, genre, ségrégation
horizontale des genres, préférences, enquête factorielle |
Publikationen / Publications |
Combet, B. (2023). Women’s aversion to majors that (seemingly) require
systemizing skills causes gendered field of study choice. European
Sociological Review, epub before print.
https://doi.org/10.1093/esr/jcad021 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
faktorieller Survey, statistische Auswertung der Daten |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Schweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt (im Rahmen der SNF-Förderung) |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
kein Auftrag |
Finanzierung / Financement |
Schweizerischer Nationalfonds (Postdoc.Mobility 180683 [https://data.snf.ch/grants/grant/180683]) und Ambizione 193286 [https://data.snf.ch/grants/grant/193286]) |