Zusammenfassung |
In den Ausbildungen an Kunsthochschulen werden seit einiger Zeit
verstärkt Fragen zum Verhältnis zwischen digitalen und analogen
Praktiken, zwischen technischem Know-how und künstlerischer Idee
sowie zwischen hochschulischen Angeboten und individuellen
Handlungsorientierungen diskutiert. Das vorliegende im Rahmen der
SNF-Initiative «Digital Lives» geförderte Projekt untersucht anhand
von Abschlussarbeiten in Kunst, Design und Kunstvermittlung, welche
digitalen Praktiken Studierende einsetzen, auf welche Kompetenzen
und Kenntnisse sie dabei zurückgreifen und wie sie selbst und die
Hochschule ihren Einsatz der digitalen Praktiken bewerten. Die
Studie basiert auf dem Grundverständnis, dass subjektives Erleben
beziehungsweise subjektives Wahrnehmen Sinn stiftet und sich dieser
Sinn gleichermassen aus Erfahrungen und Handlungen generiert. Um
Anhaltspunkte über das subjektive Erleben der Studierenden sowie
die Wirkweisen des «digitalen Kapitals» in der Ausbildung an
Hochschulen der Künste zu erlangen, haben die Autorinnen
qualitative Interviews, ethnographische Beobachtungen und
Fokusgruppengespräche mit 15 Masterstudierenden durchgeführt. Die
Ergebnisse der qualitativen Analysen legen nahe, dass digitale
Kompetenzen und Tools weniger ein eigenes «digitales Kapital»
zusätzlich zum ökonomischen, sozialen und kulturellen Kapital
bilden, sondern dass das Digitale eine zentrale Dimension aller
drei Bourdieu’schen (1988) Kapitalsorten ist: Der Erwerb oder
Besitz von Hard- und Software sowie das Erlernen der entsprechenden
Kenntnisse ist vom Zugang zu ökonomischem Kapital abhängig.
Ausserdem unterstützen Kernkompetenzen aus dem sozialen und
kulturellen Kapital den Gebrauch der digitalen Geräte. Die
Ausbildung an der Kunsthochschule selbst fördert den Erwerb
komplexer digitaler Kompetenzen bislang nur am Rande. Sie
fokussiert weitgehend auf inhaltliche Fragen; technische
Fertigkeiten werden eher nachgelagert vermittelt oder als
selbstverständlich vorausgesetzt. |
Description du projet |
Ces derniers temps, dans les formations dispensées par les écoles
supérieures d’art, des discussions se multiplient concernant le
rapport de proportion entre les pratiques numériques et
analogiques, le savoir-faire technique et l’idée artistique, ainsi
que les offres d’enseignement supérieur et les accents individuels
mis sur l’action. Financée dans le cadre de l’initiative «Digital
Lives» du FNS, le présent projet se penche sur des travaux de fin
d’études dans les filières art, design et enseignement de l’art
pour décrypter les pratiques numériques auxquelles les étudiant-e-s
ont recours, les compétences et connaissances auxquelles ils et
elles font appel et la manière dont les étudiant-e-s et la haute
école évaluent cette utilisation des pratiques numériques. L’étude
est fondée sur le principe de base selon lequel toute expérience ou
perception subjective crée du sens et que ce sens est généré aussi
bien par des expériences que par des actions. Afin d’obtenir des
indices sur les expériences subjectives des étudiant-e-s et sur les
effets du «capital numérique» dans les formations dispensées par
les écoles supérieures d’art, les auteures ont mené des interviews
qualitatives, des observations ethnographiques et des entretiens de
groupe de discussion avec 15 étudiant-e-s de master. D’après ces
analyses qualitatives, les compétences et les outils numériques ne
constituent pas un «capital numérique» à part entière venant
s’ajouter au capital économique, social et culturel. Le numérique
serait plutôt une dimension centrale des trois types de capitaux de
Bourdieu (1988): l’acquisition ou la possession de matériel
informatique et de logiciels ainsi que l’apprentissage des
connaissances nécessaires dépend de l’accès au capital économique.
En outre, des compétences-clés issues du capital social et culturel
favorisent l’utilisation des appareils numériques. Jusqu’à présent,
la formation au sein même de l’école supérieure de l’art ne
favorise que marginalement l’apprentissage de compétences
numériques complexes. Elle se concentre en grande partie sur les
questions de contenu; les compétences techniques sont plutôt
enseignées en aval ou considérées comme une évidence. |
Schlüsselbegriffe |
Hochschule, Kunsthochschule, Digitalisierung, digitale Praxis,
Transformation, digitale
Kompetenzen, Kapitaltheorie, soziotechnische Systeme
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Mots-clés |
école supérieure, école supérieure d’art, digitalisation, pratique
numérique, transformation, compétences numé-riques, théorie du
capital, systèmes socio-techniques
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Publikationen / Publications |
Gisler, P., Hadorn, L., Hipp, A. & Ryffel, P. (2022). Digitales
Kapital im Einsatz: eine Ethnografie zur Transformation digitaler
Praktiken in der Kunstausbildung. Transcript Verlag.
https://www.transcript- verlag.de/media/pdf/4c/31/92/oa9783839464359.pdf
In der Kurzbeschreibung erwähnte Publikation:
Bourdieu, P. (1988): Die feinen Unterschiede. Kritik der
gesellschaftlichen Urteilskraft. Suhrkamp |
Methodologie / Méthodes de recherche |
explorative Studie, leitfadengestützte qualitative Interviews,
Fokusgruppengespräche, teilnehmende Beobachtungen, computergestützte
qualitative Datenanalyse, Feldanalyse, Ethnografie, Praxistheorie
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Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Hochschule der Künste Bern |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
kein Auftrag |
Finanzierung / Financement |
Schweizerischer Nationalfonds im Rahmen von «Digital Lives», https://data.snf.ch/grants/grant/183144 |