Zusammenfassung |
Personen mit Migrationshintergrund bzw. ethnische Minderheiten sind
beim Eintritt in den Arbeitsmarkt oft benachteiligt; sie sind
beispielsweise eher arbeitslos oder haben niedrigere Einkommen. Der
vorliegende Beitrag untersucht solche ethnischen Ungleichheiten
beim Übergang von der Schule in die Berufsausbildung in der
Deutschschweiz mittels DAB-Paneldaten. Dazu untersucht der Autor
den Einfluss des Bewerbungsverhaltens und der Ressourcenausstattung auf den erfolgreichen Zugang zur Berufsausbildung und
die Anzahl der eingereichten Bewerbungen. Dabei zeigt sich, dass
Unterschiede bei den Ressourcen – also z.B. bei den kognitiven
Fähigkeiten, bei der sozialen Herkunft oder beim Sozialkapital –
zwar einen Einfluss auf die Erfolgswahrscheinlichkeit bei der
Lehrstellensuche haben, diese aber nicht vollständig erklären.
Werden zusätzlich Unterschiede im Bewerbungsverhalten berücksichtigt, können hingegen keine herkunftsabhängigen Erfolgsunterschiede
mehr beobachtet werden, ausser bei Personen mit nicht-europäischem
Migrationshintergrund. Eine mögliche Erklärung hierfür ist, dass
sich Personen mit Migrationshintergrund öfter für anspruchsvollere
Berufe bewerben, bei denen die Erfolgsaussichten geringer sind.
Ethnische Unterschiede bei der Anzahl eingereichter Bewerbungen
können demgegenüber nicht durch die berücksichtigten Faktoren
Ressourcen und Bewerbungsverhalten erklärt werden, ausser bei
Personen aus Staaten in Nordwesteuropa. Insbesondere bei Personen
aus dem Balkan und der Türkei sind die Unterschiede gross: Sie
senden etwa 2,2-mal so viele Bewerbungen wie Schweizerinnen und
Schweizer. Unter der Annahme, dass es keine unbeobachteten Faktoren
gibt, die diese Unterschiede erklären, deutet dies auf
Diskriminierungsprozesse im Deutschschweizer Berufsausbildungsmarkt
hin. Insgesamt zeigt die Studie also, dass Zugewanderte nach der
Berücksichtigung von Ressourcen und Bewerbungsverhalten ähnlich
erfolgreich in der Lehrstellensuche sind wie Schweizerinnen und
Schweizer, dafür aber mehr Bewerbungen versenden (müssen). |
Description du projet |
Les personnes issues de l’immigration et/ou les minorités ethniques
sont souvent défavorisées à leur arrivée sur le marché du travail;
elles ont par exemple plutôt tendance à se retrouver au chômage ou
à percevoir des revenus plus modestes. Le présent article examine
les inégalités ethniques au moment du passage du milieu scolaire à
la formation professionnelle. Il se concentre sur la Suisse
alémanique et s’appuie sur des données provenant de l’étude panel
DAB. À cette fin, l’auteur analyse l’influence du comportement des
candidat-e-s et celle des ressources disponibles sur la réussite de
l’accès à la formation professionnelle et le nombre de candidatures
envoyées. L’analyse montre que les différences constatées sur le
plan des ressources, p.ex. au niveau des aptitudes cognitives, de
l’origine sociale ou du capital social, même si elles exercent une
influence sur la probabilité de réussir à trouver une place
d’apprentissage, ne l’expliquent pas entièrement. Si l’on considère
en outre les différences de comportement des candidat-e-s, aucune
différence liée à l’origine ne peut plus être observée au niveau de
la réussite, sauf chez les personnes issues de l’immigration non-européenne. Ce constat pourrait potentiellement s’expliquer par le
fait que les personnes issues de l’immigration postulent plus
souvent à des métiers plus exigeants, pour lesquels les
perspectives de réussite sont moins élevées. En revanche, les
différences ethniques dans le nombre de candidatures envoyées ne
peuvent pas s’expliquer par les facteurs «ressources» et
«comportement des candidat-e-s» pris en compte, sauf chez les
personnes originaires d’États d’Europe du Nord-Ouest. Les
différences sont notables en particulier chez les personnes
originaires des Balkans et de Turquie. Celles-ci soumettent en
effet 2,2 fois plus de candidatures que les Suisses. En supposant
qu’il n’existe pas de facteurs non-observés expliquant ces
différences, ce chiffre suggère des processus discriminants sur le
marché de la formation professionnelle en Suisse alémanique. En
résumé, l’étude montre donc que les immigré-e-s réussissent aussi
bien que les Suisses à trouver une place d’apprentissage si l’on
tient compte des ressources et du comportement des candidat-e-s,
mais que pour cela, ils soumettent (doivent soumettre) plus de
candidatures. |
Schlüsselbegriffe |
berufliche Grundbildung, Berufsbildung, ethnische Ungleichheiten,
Diskriminierung, Humankapital, Sozialkapital, Übergang Schule–Beruf,
Bewerbungsverhalten |
Mots-clés |
formation professionnelle initiale, formation professionnelle,
inégalités ethniques, discrimination, capital humain, capital social,
transition école-travail, comportement de candidature |
Publikationen / Publications |
Nennstiel, R. (2021). Explaining Ethnic Differences in Access to VET
in German-Speaking Switzerland: the Effects of Application Behavior
and Resources. Zeitschrift für Soziologie, 50(6), 396–414.
https://doi.org/10.1515/zfsoz-2021-0024 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
quantitativ, Regressionen |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
Deutschschweiz |
Projekttyp / Type de recherche |
Eigenprojekt |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
kein Auftrag |
Finanzierung / Financement |
Eigenfinanzierung |