Zusammenfassung |
Diese Dissertation, die im Rahmen des Projekts «Teaching
Traditions and Learning (TTL)» (vgl. SKBF: 21:006) entstanden
ist, untersucht auf der Primar- und der Sekundarstufe I den
Zusammenhang zwischen dem schulischen Wissenserwerb in den
Naturwissenschaften (Physik), den damit verbundenen
Unterrichts- und Lernpraktiken und der Wiedergabe des
erworbenen Wissens. Die Autorin verwendet dazu vier
Unterrichtsanalysen aus dem Kanton Genf und aus Südfrankreich
zum Thema Aggregatzustände und Veränderungen von Wasser und
stellt folgende Fragen: Wie gestaltet sich das im Unterricht
entwickelte Wissen und mittels welcher Prozesse wird es
erarbeitet? Welche Rollen nehmen die Lehrpersonen und die
Schülerschaft in diesem Prozess ein und wie werden die
institutionellen Vor-gaben (Lehrpläne) integriert? Die Analyse
bezieht sich (1) auf die didaktischen Handlungen, gemäss
welchen die Lehrperson und die Schülerschaft ihr eigenes
Handeln interpretieren und entsprechend anpassen. Weiter gilt
die Untersuchung dem (2) pragmatischen Umgang mit der
Konstruktion von begrifflichen, persönlichen und
institutionellen Beziehungen zu Objekten (z.B. Versuchsobjekte,
Teilchen, Ideen/Vorstellungen etc.). Die persönliche Beziehung
zu einem Objekt entsteht durch sämtliche das Objekt
betreffenden Interaktionen, z.B. in einem familiären oder
schulischen Rahmen etc. Die Entwicklung und Entstehung solcher
Beziehungen seitens der Schülerschaft hat einen wichtigen
Stellenwert im Unterricht und steht in Abhängigkeit mit der
Lehrperson und den institutionellen Vorgaben (Lehrplänen),
deren Ziel es ist, diese Beziehungen bzw. Interaktionen zu
stärken bzw. in eine bestimmte Richtung zu führen. Die Analysen
verdeutlichen u.a. die Zusammenhänge zwischen der
(Dis-)Kontinuität von Entwicklungsverläufen solcher
Objektbeziehungen und den damit einhergehenden
unterschiedlichen Handlungsweisen der Lehrpersonen; erkennbar
sind z.B. (a) wenig beachtete Lehrplanvorgaben (anstelle der
vorgegebenen Formulierungen von Hypothesen im
wissenschaftlichen Sinne treten z.B. willkürliche themen- bzw.
alltagsbezogene Schülervorstellungen) sowie (b) die Tatsache,
dass die beteiligten Lehrpersonen zu wenig auf die
Vorstellungen resp. Beiträge der Schülerinnen und Schüler
eingehen. |
Description du projet |
Cette thèse de doctorat réalisée dans le cadre du projet
«Teaching Traditions and Learning
(TTL)» (cf. CSRE: 21:006)
vise à identifier au niveau du primaire et du secondaire I le
rapport entre l’apprentissage des savoirs scientifiques en
sciences naturelles (physique) à l’école, les pratiques
d’enseignement et d’apprentissage associées et la production
des savoirs acquis. À cette fin, l’auteure utilise quatre
études de cas du canton de Genève et du sud de la France sur le
sujet des états physiques et ses changements de l’eau et pose
les questions suivantes: comment les savoirs développés en
classe prennent-ils forme et par quels processus sont-ils
acquis? Quels rôles les enseignant-e-s et les élèves jouent-ils
dans ce processus et comment les exigences institutionnelles
(plans d’études) sont-elles intégrées? L’analyse porte (1) sur
les actions didactiques, selon lesquelles l’enseignant-e et les
élèves interprètent et adaptent leurs propres actions
correspondantes. En outre, l’analyse porte sur (2) une approche
pragmatique de la construction des rapports conceptuels,
personnels et institutionnels aux objets (par exemple, les
objets expérimentaux, les particules, les idées/conceptions,
etc.) Le rapport personnel à un objet se construit à travers
toutes les interactions relatives à cet objet, par exemple dans
un cadre familial ou scolaire. Le développement et l’émergence
de tels rapports de la part des élèves sont d’une grande
importance dans la classe et dépendent de l’enseignant-e et des
exigences institutionnelles (plans d’études), dont le but
consiste à renforcer ces rapports ou interactions ou à les
mener dans une certaine direction. Les analyses montrent, entre
autres, les rapports entre la (dis-)continuité des processus de
développement de ces rapports d’objets et les différentes
manières d’agir des enseignant-e-s qui y sont associées; on
reconnaît, par exemple, (a) que les spécifications des plans
d’études reçoivent peu d’attention (au lieu des formulations
d’hypothèses définies au sens scientifique, il y a, par
exemple, des idées arbitraires d’élèves liées à un sujet ou à
la vie quotidienne) et (b) que les enseignant-e-s participants
n’accordent pas suffisamment d’attention aux idées ou aux
contributions des élèves. |
Schlüsselbegriffe |
Sekundarstufe I, Primarschule, wissenschaftliches Wissen, Physik,
Naturwissenschaften, Beziehung zu Objekten, gemeinsames Handeln, Kontinuität,
Umsetzung, Vermittlung, Eigenschaft der Materie, Genf, Frankreich, Lehrplan, Wissensproduktion
|
Mots-clés |
degré secondaire I, école primaire, savoir scientifique,
physique, sciences naturelles, rapport aux objets, action conjointe, continuité, transposition, propriété de la matière,
Genève, France, plan d’étude, production du savoir |
Publikationen / Publications |
Marty, L. (2019). Continuité
de l’expérience d’apprentissage et transposition didactique des savoirs dans l’enseignement de la physique: comparaison
internationale dans le cas des propriétés de la matière (thèse de doctorat, Université de Genève). doi:
10.13097/archive-ouverte/unige:118262, voir: https://archive-ouverte.unige.ch/unige:118262 |
Methodologie / Méthodes de recherche |
analyse qualitative et expérimentale, vidéographie |
Geographische Angaben / Délimitation géographique |
canton de Genève, sud de la France |
Projekttyp / Type de recherche |
projet de coopération dans le cadre du projet Teaching Traditions and Learning (TTL) |
Auftraggeber / Mandant de la recherche |
pas de mandant |
Finanzierung / Financement |
Vetenskapsrådet, Swedish Research Council, Grant No. 2012-5023; allocation pour les co-requérants à l’université de Genève: 990000 SEK/125000 CHF |