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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2014 FR

skbf | csre  Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation 122 Institutions  Formation professionnelle initiale outre, 60% des entreprises relevaient que la principale cause de vacance des places était le manque de candidatures appropriées; 25% signalaient même n’avoir reçu aucune candidature. Les métiers exigeant moins de compétences scolaires ne sont certes pas en concurrence directe avec les écoles de culture générale, mais leur situa­ tion est essentiellement déterminée par les résultats des entreprises des trois premières catégories. Si elles ont moins de succès, elles essaient d’attirer une partie des élèves qui auraient auparavant opté pour des métiers moins exi­ geants et transmettent ainsi une (grande) partie de la pression concurren­ tielle. Institutions Le pilotage de la formation professionnelle en Suisse associe la Confédéra­ tion, les cantons et les organisations faîtières du monde du travail (OrTra). Le pilotage national centralisé par la Confédération tient compte d’abord du fait que la formation doit permettre aux jeunes une mobilité sur l’ensemble du marché du travail suisse (et même au-delà si possible) et que les diplômes doivent de ce fait être aussi standardisés que possible. Par ailleurs, ce pilotage obéit également au principe de l’efficience, car l’élaboration, le pilotage et la mise en œuvre des ordonnances qui régissent la formation professionnelle initiale de quelque 230 métiers (CFC et AFP) sont extrêmement coûteux et que des plans régionaux ou cantonaux atteindraient très vite leurs limites. La mise en œuvre cantonale ne garantit pas seulement une adaptation aux marchés régionaux du travail (branches, métiers, etc.), mais détermine aus­ si l’interaction avec l’école obligatoire et d’autres types de formation du de­ gré secondaire II, ainsi qu’avec les autorités du marché du travail et sociales ( Case management «Formation professionnelle», page 123 ), car ces opéra­ tions ne pourraient pas être pilotées ni organisées de manière centralisée. Une comparaison internationale montre que les organisations faîtières du marché du travail exercent une influence relativement grande en Suisse (OCDE, 2010); elle est en même temps plus standardisée que dans des pays où ce sont surtout les employeurs individuels qui décident. La solu­ tion suisse garantit d’un côté une bonne adaptation des programmes d’en­ seignement aux compétences recherchées sur le marché de l’emploi; d’un autre côté, l’influence organisée des employeurs sur les programmes d’en­ seignement garantit mieux qu’une influence individuelle des entreprises une bonne mobilité des apprentis dans le monde du travail. Ces deux facteurs favorisent également l’attractivité de la formation professionnelle initiale en entreprise chez les élèves ayant terminé leur scolarité. Institutionnellement parlant, la formation professionnelle s’est déve­ loppée surtout à la périphérie de l’éventail des compétences ces dernières années. Elle a par exemple redoublé d’efforts pour intégrer les apprentis scolairement faibles dans le cursus initial ( Case management «Formation professionnelle», page 123 , et Progrès de la formation professionnelle en deux ans avec attestation fédérale, page 124 ) et pour faciliter l’obtention d’un diplôme aux personnes sans formation postobligatoire en validant les com­ pétences acquises par une voie non formelle ou informelle (validation des acquis Efficience/coûts, page 133 ), et en créant des options attractives

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