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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

119 L’éducation en Suisse | rapport 2010 Degré secondaire II Solutions intermédiaires ce sujet, il n’est pas certain que les décisions des parents et des jeunes soient toujours optimales. La question de l’efficience de ces options se pose tout autant pour l’Etat. Les mesures permettant d’éviter les solutions transitoires – en proposant par exemple, durant la scolarité obligatoire déjà, des offres d’orientation, le mentorat ou le coaching – peuvent sauf exception toujours être justifiées au vu des importants coûts fiscaux et sociaux de ces solutions. En d’autres termes, il vaut la peine d’investir dans l’optimisation du fonctionnement du degré secondaire I afin d’éviter les mesures peu efficaces des solutions intermédiaires. Dépenses pour les semestres de motivation Les semestres de motivation sont organisés par les offices cantonaux du tra- vail, tandis que les conditions cadres sont définies par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) et le financement assuré par l’assurance-chômage. En 2007, au total 7500 personnes ont suivi un tel semestre de motivation. Cette offre a été créée en réaction à la croissance du nombre de jeunes chômeurs. Elle sert aussi de mesure d’occupation pour les jeunes qui sont toujours à la recherche d’une place de formation après avoir quitté l’école. L’assurance- chômage prend en charge le coût de ces semestres et les participants ont droit à un salaire mensuel (450 francs). Cette mesure se distingue en cela des autres solutions transitoires, où les adolescentes et adolescents ne touchent aucune indemnité. En dépit de la baisse du chômage des jeunes au cours des dernières années, les dépenses consacrées à ces semestres n’ont cessé de croître (  figure 78). Depuis 2000, les coûts des semestres de motivation ont triplé, alors que le nombre de participants a un peu plus que doublé seulement, passant de 3300 en 2000 à 7500 en 2007 (  figure 78). Si l’augmentation des coûts entre 2000 et 2004 pouvait se justifier par l’accroisse- ment du chômage des jeunes, cette raison n’a plus cours depuis 2004. Voici une explication plausible: le nombre de jeunes au chômage est bel et bien en baisse, mais ceux qui ne trouvent pas d’emploi sont des cas de rigueur et requièrent par conséquent davantage de ressources pour réussir leur intégration. 78 Coûts des semestres de motivation et chômage des jeunes Données: Seco. Valeurs de 2000 = 100 Chômage des jeunes Coûts des semestres de motivation

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