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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

81 L’éducation en Suisse | rapport 2010 Degrés préscolaire et primaire Efficience/coûts (et les souhaits des parents) ne permettent pas de pronostiquer de manière fiable les capacités des élèves au secondaire I. Elles révèlent notamment de fréquents chevauchements des niveaux de compétences entre les différentes voies de formation ( chapitre Degré secondaire I, page 91). Si l’influence des facteurs socioéconomiques et culturels sur le passage du primaire au secondaire est un domaine bien documenté en Suisse (Coradi Vellacott et Wolter 2005a; CSRE 2006), on en sait en revanche nettement moins sur les facteurs d’influence structurels et sur les effets du processus de promotion. Diverses études tendent à montrer que les chances et les risques liés au passage d’un degré à l’autre varient selon le canton et la structure de l’offre au secondaire I, et qu’elles sont inégalement réparties selon la procé- dure suivie pour la promotion (Kronig 2007; Baeriswyl, Wandeler, Trautwein et al. 2006) ( Equité, page 84). Efficience/coûts Pour pouvoir évaluer l’efficience des moyens engagés aux degrés préscolaire et primaire, il faudrait que l’on sache clairement comment mesurer de façon adéquate l’efficacité de ces mêmes degrés dans le système éducatif et il fau- drait disposer de données en la matière. Or même si l’on disposait de don- nées comparables quant à la performance des élèves (output), ce qui n’est pas le cas actuellement ( Efficacité, page 76), cela ne serait pas suffisant, car les performances scolaires ne constituent qu’une partie des effets attendus des processus de formation; les autres aspects importants que sont le dévelop- pement de la personnalité, la socialisation et l’intégration culturelle ne sont pas pris en compte dans une telle évaluation. Un autre problème tient à la difficulté de quantifier les inputs (qualification et expérience des enseignants, qualité des plans d’études, etc.) et à la nature globale des données disponibles quant aux moyens engagés, qui empêche de les mettre en rapport de façon différenciée avec les effets constatés. Conformément à la pratique entérinée dans les études internationales consacrées à l’utilité des investissements dans l’éducation précoce, le pré- sent rapport commence par présenter et comparer entre eux (à l’échelle tant internationale qu’intercantonale) les coûts relatifs aux degrés préscolaire et primaire. Il cherche également à déterminer les raisons pouvant expliquer les écarts constatés et examine ensuite certaines des mesures destinées à amé- liorer l’efficience des structures éducatives. Utilité des investissements dans l’éducation de la petite enfance Nombre d’études internationales ont récemment confirmé l’utilité des in- vestissements consentis dans l’éducation de la petite enfance. C’est ainsi que Temple et Reynolds (2007) arrivent à la conclusion, sur la base d’une revue comparative des études réalisées aux Etats-Unis, que les programmes préscolaires présentent un rapport coût/utilité des plus favorables, surtout si on les compare avec d’autres mesures comme la réduction des effectifs, les redoublements ou les mesures d’insertion professionnelle. En Europe, Wössmann (2008a) parvient à des conclusions similaires, mais sur la base de

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