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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

skbf | csre Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation 74 Institutions Degrés préscolaire et primaire sition un processus quelque peu sélectif. Pour nombre d’enfants, cela équi- vaut à une première expérience de l’échec dès le début de leur scolarité. C’est pourquoi, depuis quelque temps déjà, le réaménagement de la période de transition est mis en discussion (CDIP 1997; CDIP 2006a). Depuis 2002, les cantons alémaniques et la principauté du Liechtenstein collaborent dans le cadre d’un projet intitulé Erziehung und Bildung in Kindergarten und Un- terstufe im Rahmen der EDK-Ost und Partnerkantone (Education et forma- tion à l’école enfantine et au cycle élémentaire dans le cadre de la CDIP Est et des cantons partenaires). L’objectif est de faire évoluer la phase de début de scolarité et de tester deux nouveaux modèles: regroupement des deux an- nées enfantines avec la première primaire («Grundstufe») ou avec les deux premières primaires («Basisstufe»). Dans ces classes pilotes, qui accueillent des enfants de divers âges, la transition entre apprentissage ludique et ap- prentissage formel se fait de façon fluide et l’enseignement est assuré par des équipes pluridisciplinaires. Les cultures propres aux deux degrés sont ainsi fusionnées, ce qui permet d’offrir un soutien intégratif aux enfants pré- sentant des besoins particuliers. En favorisant une continuité pédagogique, l’approche permet d’offrir à chaque enfant un soutien personnalisé, adapté à son stade de développement et à ses compétences, et d’assurer une transition tout en souplesse entre le préscolaire et le primaire. La structure du projet rend par ailleurs possible l’élaboration commune d’outils pédagogiques des- tinés au début de la scolarité (indépendamment des modèles), ainsi qu’une évaluation fondée sur des bases élargies ( Efficacité, page 76). Enseignement précoce des langues étrangères Dans un pays plurilingue comme la Suisse, l’enseignement des langues re- vêt une importance relativement grande. Les cantons souhaitent également exploiter le potentiel spécifique d’un apprentissage des langues à un âge pré- coce. L’enseignement d’une deuxième langue nationale et celui de l’anglais doivent ainsi débuter dès la primaire. Par leur décision de 2004 sur l’appren- tissage des langues, les cantons ont fixé le début de l’apprentissage d’une lan- gue étrangère au plus tard en 3e année (dès la 5e selon la méthode de calcul HarmoS), et celui d’une deuxième langue étrangère dès la 5e (la 7e selon Har- moS). L’ordre de succession des langues est coordonné au niveau régional. – En Suisse centrale, Uri, Schwyz, Obwald, Nidwald et Zoug (depuis 2004/2005) et le canton de Lucerne (depuis 2007/2008) ont décidé d’in- troduire l’anglais dès la 3e année, en conservant l’apprentissage du français dès la 5e . Dans le canton d’Uri, l’italien est enseigné en tant que matière à option dès la 5e et le français dès la 7e . – Dans le canton de Zurich, depuis 2006/2007, l’anglais est introduit dès la 2e primaire, alors que le français débute comme par le passé en 5e . – Les cantons de Suisse orientale que sont Appenzell Rhodes-Exté- rieures, Glaris, Schaffhouse et Saint-Gall ont introduit l’anglais en 3e dès 2008/2009, et le canton de Thurgovie les imite dès 2009/2010. Le dé- but de l’apprentissage du français reste fixé en 5e année. Dans le canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures, cela fait depuis 2001/2002 que l’anglais est enseigné dès la 3e primaire et que l’apprentissage du français débute en 7e . Dans les Grisons, la première langue étrangère doit être l’une des langues nationales. Son apprentissage débute en 3e (dès 2010/2011), alors que l’anglais est introduit en 5e (vraisemblablement dès 2012/2013). L’objectif visé par l’enseignement des langues étrangères est le plurilinguisme fonctionnel. D’un point de vue didac- tique, on se base sur une approche intégrative qui tient compte de la langue première des élèves. Il convient égale- ment de tenir compte à cet égard de la langue première des élèves issus de l’immigration. On s’intéresse par ailleurs toujours plus à l’approche de l’apprentis- sage intégré langue-matière (content and language integrated learning).

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