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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

203 L’éducation en Suisse | rapport 2010 Hautes écoles universitaires Equité que la proportion de femmes diminue déjà au moment du passage à l’uni- versité, un grand nombre de diplômées «disparaissent» du processus de for- mation lors du passage au doctorat. Dans les domaines où les femmes sont bien représentées et les doctorants globalement peu nombreux, la propor- tion de doctorantes est nettement plus faible. C’est notamment le cas dans les sciences humaines, où il y a deux fois plus d’hommes que de femmes par- mi les doctorants. Dans la plupart des domaines, les proportions d’hommes et de femmes tendent à s’équilibrer, mais c’est surtout parce que les hommes vont moins souvent jusqu’au doctorat (Dubach 2008). Alors que l’on ob- serve des différences marquées entre les sexes au début du doctorat, cet écart s’amenuise lorsqu’il s’agit du taux de réussite: 80% des hommes et 75% des femmes inscrites pour au moins un semestre en tant que doctorants obtien- nent leur doctorat dans les dix ans qui suivent leur diplôme. 152 Proportion de femmes parmi les diplômés et les doctorants Nombre moyen de diplômes (diplômes, licences) décernés entre 1994 et 1996. Les doctorats en médecine n’ont pas été pris en compte ici, leur statut particulier pouvant fausser les statistiques. Données: OFS/SUIS. Calculs: BASS. Proportion de femmes passant un doctorat au cours des dix ans suivant l’obtention du diplôme 0% 20% 40% 60% 80% 0% 20% 40% 60% 80% Doktorate 10 Jahre nach Abs Sciences humaines et sociales Droit Sciences exactes et sciences naturelles Economie Sciences techniques Proportion de femmes dans les cohortes de diplômés 1994–1996 Origine sociale La probabilité de mener des études académiques à leur terme dépend dans une large mesure du niveau de formation des parents (  figure 153). Dans le cas contraire, il n’y aurait pas de différence entre le niveau de formation des parents des étudiants et celui de la catégorie des 45 à 64 ans. Or seul 14% des hommes de cette tranche d’âge sont titulaires d’un diplôme universitaire, alors que cette proportion est de 36%, donc manifestement plus élevée, pour les pères d’étudiants. Les jeunes dont le père est titulaire d’un diplôme uni- versitaire ont ainsi 2,6 fois plus de chances de fréquenter une haute école que l’on pourrait imaginer. Inversement, ceux dont le père n’a pas poursuivi ses études au-delà d’une formation professionnelle de niveau secondaire II ont peu de chances de faire des études académiques et ceux dont les parents n’ont suivi que l’école obligatoire en ont encore moins.

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