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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

skbf | csre Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation 190 Institutions Hautes écoles universitaires se situent 138 Taxes annuelles des hautes écoles universitaires, 2007/2008 Données: OFS. Taxes en CHF entre 1000 et 1500 francs par an, seule l’Università della Svizzera Italiana prélève des taxes nettement supérieures à la moyenne: 4000 francs (  figure 138). Dans la mesure où les taxes universitaires sont les mêmes pour tous les domaines d’études d’un établissement donné, la participation des étudiants aux coûts de leurs études varie considérablement. Elle se monte ainsi à environ 10% (1400 francs de taxes pour 10 000 francs de coûts et 4000 francs de quote-part de recherche)6 pour un étudiant en sciences sociales de l’Université de Zurich. Dans le même établissement, un an d’études en mé- decine dentaire coûte près de 60 000 francs (dont 35 000 pour l’enseigne- ment), la participation de l’étudiant correspondant dans ce cas à environ 2%. L’instauration de taxes universitaires permettant de couvrir tous les frais, selon le modèle de certains pays anglo-saxons, qui a également fait l’objet de débats internes en Suisse, aurait donc des répercussions radicalement diffé- rentes selon les domaines d’études. Si l’on ne dispose pas encore de chiffres précis pour les facultés de médecine, il est vraisemblable que les étudiants de ce domaine devraient débourser plus de 5oooo francs par année pour couvrir les frais effectifs de leurs études. En revanche, une répartition des coûts entre les différents domaines nécessiterait l’instauration de subventionnements croisés et, partant, un recours fréquent à des instruments d’équilibrage sup- plémentaires, comme le montrent les expériences faites à l’étranger. A l’heure actuelle, les taxes universitaires ne correspondent qu’à 10% des frais mensuels des étudiants ( Contexte, page 186). L’obligation pour ces der- niers de financer eux-mêmes leurs études pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la situation financière des étudiants. Si le supplément de fonds nécessaire n’était pas couvert par une extension du système de prêts et de bourses7 , ils seraient contraints de dépendre beaucoup plus de leurs pa- rents ou d’augmenter leur taux d’activité lucrative annexe. Une participation accrue des étudiants aux coûts de leurs études aurait très probablement des effets sur la demande de formation (même si elle n’affecterait pas tous les étudiants de la même façon). Le rendement de la formation, calculé sur la base du coût des études et du revenu à l’issue de celles-ci, baisserait de façon significative, dans l’hypothèse où les salaires relatifs des travailleurs qualifiés 6 Pour la définition de la quote-part de recherche, cf. OFS 2009b. 7 Barr (2004) contient une analyse comparative détaillée des différents systèmes de finan- cement de la formation au niveau des hautes écoles. 139 Taxes universitaires annuelles moyennes en US$, 2004/2005 (institutions publiques uniquement) Données: OCDE. Suède Espagne Norvège Italie France Finlande Danemark Autriche US$ En Grande-Bretagne, les universités fixent elles-mêmes les taxes. En Allemagne, les taxes universitaires vont de 0 à 650 euros selon les Länder. Aux Etats-Unis, elles sont fixées par les universités et vont de 2000 à 37 000 dollars, avec une moyenne entre 12 000 et 16 000 dollars.

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