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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

skbf | csre Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation 30 Efficience Définitions qu’elles jouent toutes un rôle important pour l’évaluation des performances du système éducatif suisse. Problèmes de définition de l’efficience interne Un problème fondamental se pose pour évaluer l’efficience de l’enseigne- ment, car on ne dispose d’aucune représentation théorique claire de l’in- fluence exercée par l’allocation des ressources (inputs) sur l’output (ou l’ac- quisition de compétences) dans le processus de formation (Vignoles, Levacic, Walker et al. 2000). Sans un tel cadre, il s’avère impossible de calculer une efficience maximale théorique. On ne peut par conséquent évaluer l’effi- cience de l’enseignement qu’au fil du temps ou entre différents prestataires (systèmes ou établissements de formation). Ces comparaisons fournissent des indications sur l’efficience relative d’un système de formation ou d’un prestataire (une école, p. ex.). On peut ainsi observer dans quelle direction l’efficience évolue sur la durée, ou quel est l’écart entre un système de forma- tion donné et le système le plus efficient du moment (même si, en théorie, il pourrait y en avoir de plus efficients encore). On comprend d’emblée que pour pouvoir valider une évaluation de l’efficience, il faut que tant les inputs que les outputs soient saisis sous une forme suffisamment standardisée pour permettre de réelles comparaisons, sans restriction aucune, tant sur la durée qu’entre les différents prestataires. Le problème saute aux yeux si l’on songe qu’une évaluation de l’efficience des moyens alloués sur une période don- née n’est possible que si l’on peut également comparer les outputs durant ce même laps de temps. Lorsqu’on choisit pour output les compétences des élèves, cela nécessite dans la pratique que les compétences évaluées par des questions de tests différentes restent comparables sur de longues périodes. Enfin, il faut savoir qu’une comparaison du rapport input-output n’a de sens et n’est instructive que si les conditions générales dans lesquelles se dé- roule la formation sont comparables (et il en va de même pour l’évaluation des critères d’efficacité et d’équité). Cela signifie par exemple que l’école A n’obtient effectivement de meilleures performances d’élèves que l’école B, avec des ressources identiques, que si elle y parvient en travaillant dans les mêmes conditions générales que l’école B. En d’autres termes, pour être vrai- ment plus efficiente que l’école B, l’école A doit être à même de gérer ses res- sources avec plus d’efficience que l’école B dans un environnement compa- rable à celui de l’école B, avec le même type d’élèves et de parents que cette dernière. Pour pouvoir opérer ce genre de comparaisons, il faut tout d’abord rendre les outputs des écoles A et B «équivalents», au moyen d’outils statis- tiques élaborés. Efficience externe et causalité De nombreux objectifs revêtant une grande importance tant pour les per- sonnes en formation que pour l’ensemble de la société – santé, satisfaction, fonctionnement démocratique d’un Etat – présentent une relation statis- tique positive avec le niveau de formation des individus ou de toute la socié- té. Lorsqu’on englobe des objectifs devant être atteints par l’éducation (out- comes) dans les réflexions sur l’efficience, il convient de se rappeler qu’une relation positive (corrélation) entre le niveau de formation et un outcome

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