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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

skbf | csre Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation 82 Efficience/coûts Degrés préscolaire et primaire données nettement moins étoffées, vu le petit nombre d’études consacrées à ce sujet. S’appuyant sur les recommandations du Réseau des experts eu- ropéens en économie de l’éducation (EENEE), la Commission européenne s’est prononcée pour une augmentation des investissements dans l’éduca- tion préscolaire (Commission européenne 2006b). Dépenses engagées pour les degrés préscolaire et primaire en comparaison internationale et intercantonale Une comparaison internationale sur la base des indicateurs de l’OCDE ré- vèle que contrairement à ce qui se passe pour son secteur tertiaire, la Suisse investit relativement peu dans l’éducation au niveau préscolaire et légère- ment plus que la moyenne pour le primaire (concernant le degré tertiaire chapitre Hautes écoles universitaires, page 185). A l’examen de ces données (  figure 42), on constate toutefois que les statistiques de l’OCDE prennent en compte les enfants dès l’âge de 3 ans, alors que dans la plupart des cantons suisses, l’école enfantine publique n’accueille les enfants qu’à partir de 4 ou 5 ans. De plus, on ne tient compte en Suisse que des dépenses du secteur pu- blic et l’on ne dispose pas de données concernant le secteur privé, qui repré- sente tout de même 10% de l’offre au degré préscolaire ( Institutions, page 71). A noter également que le montant des investissements ne permet pas forcément de tirer des conclusions quant à leur efficacité et à leur efficience. Si, en Suisse comme à l’étranger, les dépenses par élève sont plus im- portantes au primaire qu’au degré préscolaire, l’écart mesuré en Suisse est nettement plus marqué qu’ailleurs. La difficulté précédemment relevée au niveau du recoupement des données pourrait expliquer en partie, mais pas entièrement cette particularité. L’Office fédéral de la statistique recense chaque année les dépenses publiques (dépenses courantes, sans les investissements) opérées au titre de la forma- tion par élève, par degré scolaire et par canton (  figure 44). Vu l’importance relative des frais de personnel, les écarts relevés plus haut concernant les dépenses par enfant aux niveaux préscolaire et primaire pourraient notam- ment s’expliquer par les différences en termes de rémunération et de la struc- ture d’âge du corps enseignant. Ces dernières sont toutefois elles-mêmes en partie motivées par la variabilité régionale du coût de la vie, ce que semble corroborer la corrélation positive constatée entre la capacité financière d’un canton et ses dépenses au titre de l’éducation (  figure 43). Une partie enfin des écarts mesurés pourraient être liés à des modes de calcul différents pour les dépenses. Evolution des dépenses pour les degrés préscolaire et primaire Les dépenses publiques consenties par élève ont augmenté dans la plupart des cantons ces dernières années. Une comparaison des dépenses au cours de la période 2003–2005 pour le degré préscolaire et pour le primaire révèle une évolution différenciée selon le degré concerné (  figure 45). Il se peut que l’accroissement des dépenses soit lié à l’augmentation générale des coûts, mais on évoque aussi le recul des effectifs (Schläpfer 2009) ou l’élargisse- ment de l’offre de pédagogie spécialisée. Dans la plupart des cantons, les dé- 42 Dépenses annuelles de formation par élève en fonction du PIB, 2006 Données: OCDE. % % % % % % Primarbereich Elemetarbereich Cycle élémentaire (dès 3 ans) Degré primaire 43 Rapport entre les dépenses par élève (primaire) et la capacité financière des cantons, 2005 Données: OFS. Indice de capacité financière Dépenses par élève en CHF 36% de la variabilité des dépenses par élève est liée à la capacité financière du canton.

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