SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

skbf | csre Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation 182 Degré tertiaire dans les hautes écoles universitaires que dans les hautes écoles spécialisées: dans les premières, la répartition des niveaux de formation des pères d’étu- diants s’écarte très nettement de celle dans la population de référence, alors que l’écart est sensiblement moins grand pour les HES. Dans les HEU, on compte deux fois plus d’étudiants dont le père est lui-même universitaire, un constat corroboré par le niveau de formation des mères par rapport à l’en- semble des femmes âgées de 45 à 64 ans. 132 Disparités sociales dans les hautes écoles spécialisées et les hautes écoles universitaires, 2005 Données: OFS. Stu Stu Taux de pères d’étudiants diplômés d’une haute école divisé par le taux de diplômés dans la population masculine (de à ans) Taux de pères d’étudiants non diplômés d’une haute école divisé par le taux de non- diplômés dans la population masculine (de à ans) Etudiants des hautes écoles spécialisées Etudiants des hautes écoles universitaires En comparant les coefficients exprimant les chances de formation des différents groupes, il convient de tenir compte de l’influence qu’exerce la taille du groupe de référence: plus celui-ci est petit, plus l’indicateur des chances de forma- tion réagit fortement aux inégalités de répartition. Exemple: En Suisse, 37% des hommes de 40 à 64 ans sont diplômés du tertiaire, contre 11% seulement en Italie. Dans les deux pays, la proportion d’étudiants issus de classes au bénéfice d’une formation supérieure (père diplômé du tertiaire) est supérieure à celle de la population de référence (51% contre 37% en Suisse et 19% contre 11% en Italie). Alors que l’écart atteint 14% en Suisse et seulement 8% en Italie, le coefficient relatif de l’Italie est nettement plus élevé, car la représentation est faible en général (Italie: 19 : 11 = 1,72; Suisse: 51 : 37 = 1,38).

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