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SKBF-CSRE Bildungsbericht 2010 FR

63 L’éducation en Suisse | rapport 2010 Ecole obligatoire Aperçu individuelles, et de possibilités de réfléchir à son propre travail au sein de l’école (Cerwanski, Hameyer et Rolff 2002). L’évolution du métier d’enseignant Les changements sociétaux ( chapitre Contexte, page 39), ainsi que l’évolu- tion des politiques et des structures de l’enseignement (cf. plus haut dans ce chapitre) entraînent une profonde mutation du métier d’enseignant. Outre leur métier dit de base, constitué de l’enseignement et de l’éducation, et leurs obligations en matière de formation continue, les enseignants assument de plus en plus de fonctions dans le développement de l’enseignement et des écoles, ainsi qu’en termes de collaboration avec leurs collègues de l’équipe pédagogique et avec divers spécialistes. Ils doivent en outre relever de nou- veaux défis en matière de socialisation, d’intégration et d’individualisation de l’enseignement (CDIP 2008c). Leur mandat s’élargit et nécessite à ce titre une nouvelle clarification. Les aspects les plus importants sont d’une part une redéfinition du contenu des tâches dévolues aux enseignants, et d’autre part la mesure exacte de leurs heures de travail. Les études examinant la charge de travail révèlent que les enseignantes et les enseignants suisses font face à un nombre d’heures considérable, surtout en comparaison internatio- nale (Landert 2006; Trachsel, Ulich, Nido et al. 2008; OCDE 2008a). Dans la perspective du devenir du métier d’enseignant, les questions relatives au mandat professionnel, aux conditions de travail ainsi qu’aux possibilités de formation continue et de développement de carrière sont appelées à gagner en importance (Herzog 2007) ( chapitre Hautes écoles pédagogiques, page 225). Participation des parents L’évolution de l’école s’accompagne d’une évolution de la position des pa- rents (CSRE 2001). Une tendance s’esquisse vers une plus large participation de ces derniers, qui dépasse le cadre du simple échange d’informations entre enseignants et responsables légaux pour s’étendre aux affaires concernant la classe, l’école, voire la commune scolaire. On se dirige vers une institution- nalisation de la participation des parents. Celle-ci est ancrée dans la loi dans les cantons de Zurich et du Tessin, alors que d’autres cantons ont retenu la possibilité d’une institutionnalisation, en laissant le soin aux communes d’en définir les modalités exactes. Ailleurs encore, la question de la partici- pation des parents est déléguée aux écoles elles-mêmes et intégrée aux as- pects à examiner dans le cadre de l’évaluation scolaire. La participation des parents peut prendre la forme d’une délégation de parents siégeant dans les organes de l’école ou d’assemblées de parents (conseils de parents, forums) collaborant étroitement avec l’école (Mulle 2009). Fréquentation d’écoles privées La proportion d’élèves qui fréquentent une institution privée (non subven- tionnée) en cours de scolarité obligatoire est peu élevée dans la plupart des cantons: 2,8% en moyenne au primaire et 4,8% dans le secondaire I. Entre

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